LE FIGARO : «On est parti, on commence.» Par ces quelques mots glaçants envoyés par SMS a été scellé, le 13 novembre 2015, le funeste dessein terroriste islamiste qui a fait 130 morts et des centaines de blessés et dont la France va revivre pendant plus de huit mois les terribles instants à travers le procès d’une ampleur inédite qui s’ouvre à Paris. Cette tragédie inextinguible, d’une violence inouïe, c’est celle des victimes et de leurs familles, de tous ceux dont l’existence a été à jamais fracturée par la folie meurtrière islamiste ; c’est aussi celle de l’ensemble des Français. À tous, la justice doit cette quête de vérité, cette mise à nu des faits tendue vers un certain aboutissement: le jugement. » | Par Laurence De Charette | mardi 7 septembre 2021
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«La mémoire du 13 novembre se concentre sur la figure de la victime» : ENTRETIEN - C'est en cela qu'il se distingue d'un 11 septembre américain, qui a été «la véritable matrice du XXIe siècle», analyse Denis Peschanski, directeur de recherche au CNRS. »
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