Saturday, October 04, 2025

Sarah Mullally, première femme nommée à la tête de l'Église anglicane : une «triste nouvelle» pour l'Église ougandaise

LE FIGARO : Nombre d’anglicans africains se déchirent depuis plus de 20 ans avec leurs homologues britanniques sur les questions LGBT. Les tensions avaient culminé lors du vote en Ouganda en 2023 d’une des lois anti-homosexualité les plus répressives au monde.

La nomination vendredi de l'évêque de Londres Sarah Mullally à la charge d'archevêque de Canterbury, qui fait d'elle la cheffe spirituelle des anglicans, est une « triste nouvelle », a affirmé l'Église anglicane d'Ouganda, alors que ce culte se divise sur les questions LGBT. Nombre d'anglicans africains se déchirent depuis plus de 20 ans avec leurs homologues britanniques sur ces questions sociétales. Les tensions avaient culminé avec le vote en Ouganda en 2023 d'une des lois anti-homosexualité les plus répressives au monde, alors soutenue par le clergé local, mais critiquée au Royaume-Uni.

Sarah Mullally, 63 ans, s'est décrite comme « féministe », selon la presse. Elle a approuvé la décision de l'Église d'Angleterre d'autoriser les prêtres à bénir les unions de personnes de même sexe en 2023. Dans une lettre lue par l'AFP, l'archevêque de l'Église anglicane ougandaise Stephen Samuel Kaziimba Mugalu a fait état de sa « tristesse » après la nomination de Sarah Mullally du fait de « son soutien et plaidoyer en faveur de positions non bibliques sur la sexualité et le mariage homosexuel, ce qui révèle son éloignement des positions anglicanes historiques ». » | Par Le Figaro avec AFP | samedi 4 octobre 2025