THE MONDE : Le romancier, mort vendredi à l’âge de 73 ans, avait été classé par le « Times » en 2008 comme l’un des meilleurs écrivains britanniques depuis 1945. Il s’était imposé comme un styliste hors pair, avec une œuvre de critique sociale très radicale.
Martin Amis, dont les romans caustiques, érudits et sombrement comiques ont redéfini la fiction britannique dans les années 1980 et 1990 grâce à leur évaluation acerbe de la culture des tabloïds et de l’excès de consommation, est mort, vendredi 19 mai, à son domicile de Lake Worth, en Floride, à l’âge de 73 ans. Selon les déclarations de son épouse, l’écrivaine et journaliste américaine Isabel Fonseca, au New York Times, il a succombé à un cancer de l’œsophage.
Considéré comme « l’enfant terrible des lettres anglaises », Martin Amis est l’auteur de quinze romans, de mémoires très appréciés (« Experience », en 2000), d’essais et de recueils de nouvelles. C’est avec sa trilogie dite de Londres – « Money : A Suicide Note » (1985), « London Fields » (1990) et « L’Information » (1995) qu’il a obtenu la consécration. » | Le Monde | samedi 20 mai 2023
Martin Amis, Acclaimed Author of Bleakly Comic Novels, Dies at 73: In books like “Money” and “The Information,” he created “a high style to describe low things,” as he put it. He found more renown as a critic, and a measure of unease as his famous father’s son. »
Martin Amis, era-defining British novelist, dies aged 73: The celebrated author of Money and London Fields, whose works defined the 80s and 90s literary scene, died of oesophageal cancer on Friday at his home in Florida »
Martin Amis bemoans England's 'moral decrepitude': This article is more than 12 years old
Novelist despairs of country with 'philistine' royal family where 'celebrity is the new religion' and 'all is rotten inside' »