LE MONDE – ÉDITORIAL : Hantés par le souvenir des « printemps arabes », les dirigeants des pays voisins, pourtant opposés à Téhéran sur de nombreux dossiers, observent le silence devant la colère de la jeunesse iranienne et sa brutale répression.
Soulèvement ou révolution ? Il est encore trop tôt pour savoir ce qu’il adviendra de la vague qui a saisi l’Iran depuis la mort en prison, le 16 septembre, de Mahsa Amini, jeune femme arrêtée pour avoir porté son voile d’une manière jugée inappropriée. Une seule certitude s’impose aujourd’hui. Malgré une répression particulièrement brutale qui se mesure déjà en dizaines de morts, malgré la dénonciation pavlovienne par le Guide de la révolution, Ali Khamenei, d’un complot forcément occidental, forcément ourdi par les Etats-Unis, la colère ne retombe pas. » | Éditorial « du Monde » | vendredi 7 octobre 2022
Read in English.