Du Kurdistan à Téhéran, la colère ne retombe pas en Iran. Pour le troisième jour consécutif, villes et universités ont été le théâtre de manifestations contre le régime. La mort de Mahsa Amini, le 16 septembre, après son arrestation par une patrouille de la police des mœurs, a fait office de catalyseur. La jeune femme de 22 ans, arrêtée dans une rue de la capitale pour un foulard jugé « mal porté », est devenue un nouveau symbole de la brutalité de l’Etat iranien.
Les slogans des manifestants – « Femme, vie, liberté ! », « A bas le dictateur ! », « Mort à Khamenei ! [le Guide suprême et la plus haute autorité du pays] » – visent le régime et ses fondements. A commencer par le port obligatoire du voile, un dogme de la République islamique d’Iran. » | Par Ghazal Golshiri et Madjid Zerrouky | mercredi 21 septembre 2022
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