Il s’est accroché jusqu’au bout avant d’être, finalement, renversé par son propre parti. Usé par les scandales, affaibli par une série de démissions sans précédent, le premier ministre britannique, Boris Johnson, s’est résolu, jeudi 7 juillet, à quitter le pouvoir, en annonçant sa démission en tant que chef du parti conservateur. Il restera premier ministre jusqu’à ce qu’un nouveau dirigeant soit désigné.
« C’est clairement la volonté du Parti conservateur qu’il y ait un nouveau chef de file et donc un nouveau premier ministre », a-t-il déclaré à la mi-journée, lors d’une allocution de six minutes, devant Downing Street, se disant « triste » de quitter « le meilleur travail au monde ». Reconnaissant son échec, il a néanmoins jugé « qu’il serait dingue de changer de gouvernement, alors que nous réalisons autant de choses, que nous avons un mandat aussi vaste et que nous n’avons que quelques points de retard dans les sondages ».
« Je suis immensément fier des réalisations de ce gouvernement : d’avoir réalisé le Brexit, réglé nos relations avec le continent, redonné le pouvoir à ce pays de faire ses propres lois », a-t-il salué. » | Le Monde avec AFP | jeudi 7 juillet 2022