Après deux mois de manifestations ininterrompues, et au terme d’une journée totalement chaotique, le premier ministre sri lankais, Mahinda Rajapaksa, a démissionné, lundi 9 mai. Son gouvernement a été dissous.
Les partisans du pouvoir avaient organisé à Colombo, la capitale historique, une action punitive contre les opposants au régime, qui réclament le départ des frères Rajapaksa – le président Gotabaya et le premier ministre Mahinda –, jugés responsables d’une crise économique et financière d’une ampleur inédite. Pour tenter de reprendre la main, le président Rajapaksa avait décrété, le 7 mai, l’état d’urgence, pour la deuxième fois en cinq semaines, et déployé des militaires en renfort de la police. » | Par Sophie Landrin (New Delhi, correspondante) | mardi 10 mai 2022
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The rise and fall of a political dynasty that brought Sri Lanka to its knees: At the height of their power, four brothers from Sri Lanka’s Rajapaksa dynasty held the presidency and the prime minister’s office as well as the finance, interior and defence portfolios, among others. But just when the Rajapaksa clan seemed invincible, an economic crisis of their own making led to their undoing. But does that spell the end of South Asia’s most powerful political family? »