LE FIGARO : GRAND RÉCIT - Par deux fois, le chef de l’État a suscité des polémiques qui ont divisé les Français.
Au-delà de ses espérances. Lorsqu’il se retourne sur la semaine passée, la première de l’année, celle qui lance le décompte des cent jours jusqu’au premier tour de l’élection présidentielle, Emmanuel Macron est satisfait. D’ailleurs, il «assume». Le drapeau européen sous l’Arc de triomphe pour lancer la présidence française de l’Union européenne comme ses propos dans Le Parisien , où il déclare avoir «très envie d’emmerder» les non-vaccinés.
À chaque fois, la classe politique s’enflamme. À chaque fois, un clivage se dessine. Celui qu’il avait théorisé pour bâtir sa victoire de 2017, celui qu’il compte réactiver pour renouveler l’exploit en 2022: proeuropéens contre eurosceptiques, progressistes contre conserveurs, mondialistes contre nationalistes. C’est bien l’objectif. Pousser les feux sur la recomposition du paysage politique qu’il a initiée il y a cinq ans. Pour la gauche, c’est comme si c’était fait. Plus divisés que jamais, ses représentants semblent condamnés à jouer les figurants en 2022. Pour la droite, c’est plus compliqué. Valérie Pécresse fait de la résistance. Il faut la débusquer. » | Par Loris Boichot, Tristan Quinault-Maupoil et François-Xavier Bourmaud | vendredi 7 janvier 2022
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