LE FIGARO : L’éditorial du Figaro, par Philippe Gélie.
Boris Johnson restera-t-il dans l’histoire du Royaume-Uni comme le dirigeant qui a réussi le Brexit ou comme un politicien amateur coulé par son goût pour la fête et ses déhanchements lourdauds, mais faciles à imiter? Voilà à peu près l’alternative, alors qu’une ancienne vidéo inspire ses opposants à le parodier sous les fenêtres du 10, Downing Street. Le «Partygate», une succession d’au moins sept rassemblements bien arrosés dans la résidence-bureau du premier ministre, en pleine période de restrictions sanitaires, place le locataire des lieux dans une position précaire: sa cote s’effondre dans l’opinion, l’opposition travailliste demande son départ et ses concurrents tories aiguisent leurs couteaux. Mais ils ne le poignarderont qu’avec un espoir crédible de prendre sa place, ce qui lui laisse un répit pour orchestrer l’une de ces résurrections dont il a le secret. Rattrapé par son image de «BoJo le clown» … » | Par Philippe Gélie, Directeur adjoint de la rédaction | lundi 17 janvier 2022
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