Saturday, November 06, 2021

Brigitte Bardot condamnée à 20.000 euros d'amende pour injures publiques envers les Réunionnais

Lors du procès, le 7 octobre, le parquet avait requis une amende de 25.000 euros à l'encontre de Brigitte Bardot. PATRICK DOYLE / AFP

LE FIGARO : L'ex-actrice avait notamment comparé La Réunion à «l'île du diable» avec «une population dégénérée encore imprégnée (...) des traditions barbares qui sont leurs souches».

Brigitte Bardot, qui avait qualifié en 2019 les Réunionnais à d'«autochtones ayant gardé leurs gènes sauvages», a été condamnée jeudi 4 novembre par le tribunal judiciaire de Saint-Denis à 20.000 euros pour injures raciales.

Poursuivi pour complicité d'injures publiques, Bruno Jacquelin, l'attaché de presse de l'ancienne actrice de 87 ans, a été condamné à 4000 euros d'amende. À la demande de son employeuse, il avait transmis le courrier litigieux à plusieurs médias, dont l'AFP.

Le 7 octobre, lors du procès, le parquet avait requis 25.000 euros d'amende à l'encontre de l'ancienne star qui défend la cause animale et 5000 euros contre son collaborateur Créatrice d'une fondation portant son nom et œuvrant à la protection des animaux, l'ex-actrice avait adressé en mars 2019 une lettre ouverte à Amaury de Saint-Quentin, alors préfet de La Réunion. Se disant «envahie par des lettres (...) dénonçant la barbarie que les Réunionnais exercent sur les animaux», Brigitte Bardot avait affirmé que «les autochtones ont gardé leurs gènes de sauvages». Elle avait aussi comparé La Réunion à «l'île du diable» avec «une population dégénérée encore imprégnée (...) des traditions barbares qui sont leurs souches». » | Par Le Figaro avec AFP | jeudi 4 novembre 2021