LE MONDE : La journaliste et militante de 42 ans a aidé plusieurs membres les plus vulnérables de cette communauté à quitter le Yémen pour trouver refuge à l’étranger.
Plus jeune, Hind Al-Eryani était de celles qui cherchaient sans cesse l’approbation des autres. Pendant des années, elle a marché la tête baissée, cachant sa féminité et se comportant comme on l’attend d’une femme dans une société patriarcale comme le Yémen. Aujourd’hui, cette journaliste et militante de 42 ans est l’un des principaux porte-voix des LGBTQ+ de son pays. Ses textes contribuent à la prise de conscience sur cette communauté. Avec son aide, plusieurs de ses membres les plus vulnérables ont pu quitter le Yémen pour trouver refuge à l’étranger.
« Beaucoup de gens de la communauté LGBTQ+ me contactent et me font part de leurs problèmes, expose cette femme aux longs cheveux châtains lâchés, rencontrée en marge du festival Arabofolies organisé à l’Institut du monde arabe à Paris, dimanche 13 juin. Avec l’aide des organisations internationales comme Amnesty International et Human Rights Watch, nous avons déjà réussi à faire sortir trois personnes transgenres et un homosexuel du Yémen. Elles sont aujourd’hui à Paris et en Suède, et lui, en Arabie saoudite, en attendant le visa d’un autre pays. » « Un mariage malheureux » » | Par Ghazal Golshiri | lundi 14 juin 2021
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