A Saint-Hubert, en banlieue sud de Montréal, Catherine Leclerc est arrivée, la tête et le haut du corps enveloppé dans un voile intégral (niqab) noir afin d'accomplir son devoir civique à son bureau de vote.
«Ce symbole du niqab, ce n'est pas un symbole religieux, c'est un symbole politique, un symbole d'oppression de la femme que l'on ne devrait pas tolérer dans une société égalitaire», a-t-elle déclaré à sa sortie.
Comme cette jeune femme, de nombreux Québécois ont voté aux législatives canadiennes avec soit un sac de pommes de terre sur la tête, soit un masque de soudeur ou d'autres accoutrements cachant leur visage. » | afp/nxp | lundi 19 octobre 2015