TRIBUNE DE GENÈVE: Interviewé sur l'avenir de la gauche française, le premier ministre socialiste propose un «nouveau compromis» avec toutes les forces progressistes du pays pour bâtir une «maison commune», dans le cadre d'une fédération ou d'une seule formation.
Le premier ministre français Manuel Valls n'exclut pas un changement de nom du Parti socialiste (PS). Il propose en outre un «nouveau compromis» avec toutes les forces progressistes du pays pour bâtir une «maison commune», dans le cadre d'une fédération ou d'une seule formation.
Dans une interview au magazine L'Obs, il refuse de se dire socialiste. Il dénonce par ailleurs une gauche «qui se recroqueville sur le passé», alors que les écologistes ont quitté le gouvernement et que la grogne monte au Parti socialiste.
Répétant que la «gauche peut mourir», Manuel Valls estime qu'elle ne s'en sortira pas «si nous restons tous dans nos chapelles et nos boutiques à défendre nos prés carrés.» » | ats/Newsnet | mercredi 22 octobre 2014