Des violences ont repris jeudi en Egypte, au lendemain de l’assaut sanglant lancé par la police et l’armée contre les partisans de Mohamed Morsi, qui a fait au moins 525 tués.
Parmi les nombreuses condamnations, le président américain Barack Obama a annulé des manoeuvres militaires avec le Caire.
Le ministère de l’Intérieur égyptien a annoncé jeudi que la police était désormais autorisée à tirer à balles réelles sur les manifestants attaquant des biens publics ou les forces de l’ordre.
Cette annonce intervient peu après que des manifestants islamistes ont mis le feu au siège de l’administration d’une province au Caire, au lendemain de la dispersion dans le sang des partisans du président déchu Mohamed Morsi par la police et l’armée.
Mercredi, le pays des pharaons déserté depuis longtemps par les touristes a été le théâtre d'un bain de sang sans précédent. La dispersion au Caire par la force de deux rassemblements des pro-Morsi, qui ont répliqué parfois au fusil d'assaut et aux cocktails Molotov, ainsi que les violences qui se sont propagées dans tout le pays ont fait officiellement 525 morts dont 482 civils mais le bilan pourrait être plus lourd dans la réalité. » | afp/Newsnet | jeudi 15 août 2013