TRIBUNE DE GENÈVE: «Mouammar Kadhafi doit partir», a déclaré lundi le président américain Barack Obama à Santiago du Chili, ajoutant que les Etats-Unis s’en tiendront au mandat de la résolution 1973 de l’ONU dans son action militaire en Libye.
Les forces de la coalition internationale en Libye s’en tiennent aux objectifs définis par la résolution de l’ONU et n’ont pas pour mission de soutenir une offensive des rebelles ou d’éliminer le colonel Kadhafi, a déclaré lundi le chef militaire de la coalition.
Alain Juppé a qualifié l’intervention de "succès" car elle a évité un "bain de sang".
"Nous avons sauvé les civils de Benghazi", a assuré M. Juppé. Le ministre français des Affaires étrangères a ajouté que l’Otan était prête à soutenir l’intervention "dans quelques jours".
Les forces de la coalition ont neutralisé les défenses aériennes libyennes et empêché "un massacre à Benghazi", le bastion de la rébellion dans l’est du pays, a affirmé lundi le Premier ministre britannique David Cameron.
Après le succès annoncé d’une première vague de frappes samedi et dimanche contre les défenses antiaériennes et des blindés près des lignes des insurgés, la prochaine étape consistera à attaquer les lignes de ravitaillement pour limiter la capacité d’action des forces gouvernementales.
"Ses forces sont plutôt éparpillées entre Tripoli et Benghazi (à 1.000 km à l’est) et nous allons essayer de couper le soutien logistique" à partir de lundi, avait expliqué dimanche le plus haut gradé américain, l’amiral Michael Mullen, après avoir assuré que la zone d’exclusion aérienne était instaurée.
La coalition, avec à sa tête les Etats-Unis, la France et la Grande-Bretagne, est entrée en action samedi en bombardant par air et par mer des objectifs militaires, en vertu de la résolution 1973 de l’ONU adoptée jeudi soir.
Dans la nuit, un missile a détruit un bâtiment administratif à l’intérieur du complexe résidentiel de M. Kadhafi dans le sud de Tripoli. Selon un responsable militaire de la coalition, il abritait un centre "de commandement et de contrôle" des forces gouvernementales. » | AFP | Lundi 21 Mars 2011
THE TIMES: Diplomacy: killing Gaddafi ‘is legal’ – The Government’s legal advice suggests that assassinating Colonel Gaddafi would be legal under UN Resolution 1973. Amid confusing public statements over the issue of a decapitation strike, the Government and senior military figures tried to play down such an attack » | Sam Coates, Deputy Political Editor | Monday, March 21, 2011 [£]