LE FIGARO: Les spécialistes de la royauté ont réagi lundi avec la plus grande prudence à l'histoire romancée de la «princesse» et du «président», mais les plus grands journaux britanniques enquêtent.
L'annonce de la possible histoire d'amour entre la princesse Diana et l'ancien président de la République française Valéry Giscard d'Estaing a provoqué la surprise totale des Britanniques. Malgré les dizaines de rumeurs qui continuent d'entourer la princesse de Galles et sa disparition tragique, personne n'avait jamais envisagé un rapprochement franco-anglais aussi étroit.
Malgré la barrière de la langue, notre édition de lundi n'a pas manqué de provoquer une certaine agitation au sein des rédactions des grands journaux et des télévisions. Refusant d'être cité sur le fond de l'histoire, l'un des correspondants royaux de la BBC était en revanche très intéressé par toutes les informations qu'il pouvait recueillir. Lundi matin, le Daily Mail fut le premier à réagir, en publiant un long article sur son site Internet. Un peu plus tard et aussi en ligne, le Sun, tabloïd avec le plus fort tirage du pays, qualifiait l'affaire de «sensationnelle !» Les journaux dits «de qualité» ont pour leur part demandé à leurs correspondants à Paris d'enquêter sur l'histoire. Moins célèbre en Angleterre que ses successeurs Chirac ou Sarkozy, Giscard d'Estaing est tout de même connu comme l'auteur du premier texte de la Constitution européenne, un document peu apprécié dans un pays toujours très eurosceptique. À Londres, les spécialistes de la royauté ont pris les révélations de La Princesse et le Président avec la plus grande prudence, et une bonne dose d'incrédulité. … >>> Cyrille Vanlerberghe, correspondant du Figaro à Londres | Lundi 21 Septembre 2009
LE FIGARO: En publiant sous une forme romanesque La Princesse et le Président, le récit d'une passion amoureuse avec une princesse de Cardiff, prénommée Patricia, dont la ressemblance avec la défunte princesse de Galles est troublante, l'ancien président de la République Valéry Giscard d'Estaing se doutait bien qu'il allait susciter l'émoi des deux côtés de la Manche. Les premiers extraits publiés lundi dans Le Figaro ont été accueillis à Londres par des réactions incrédules, voire des rires moqueurs.
La presse britannique, en effet, a toujours préféré les révélations croustillantes concernant les membres de sa famille royale aux licences des romanciers - fussent-ils académiciens -, que, dans ce cas précis, elle prend pour «des fantasmes de satire sénile». Le doute n'est pas permis : le coup de foudre, au milieu des années 1980, d'un président français veuf, Jacques-Henri Lambertye, pour une princesse de Cardiff très médiatique et malheureuse en ménage fait assurément penser au président Giscard d'Estaing en proie aux feux de l'amour pour la princesse de Galles, désespérée de voir son époux, le prince Charles, renouer avec sa maîtresse, Camilla Parker-Bowles, lorsqu'il constata que leur union était un échec. La question mérite pourtant d'être posée : Giscard d'Estaing a-t-il exprimé dans ce roman un rêve, un fantasme amoureux ? Ou relève-t-il le défi d'une «promesse tenue» - étrange épigraphe du livre - en faisant là une confession sincère d'une relation amoureuse partagée ? >>> Stéphane Bern | Lundi 21 Septembre 2009
TIMES ONLINE: A new actor has joined the diverse cast of characters who claim to have played a role in Diana, Princess of Wales’s turbulent love life. He is a French statesman, known for his charm and fondness for women.
No, not Nicolas Sarkozy. The late Princess’s Latin lover, it appears, could be Valéry Giscard d’Estaing, the former President of France, who at the age of 83, has written a steamy bodice-ripper. The book, revealed yesterday by Le Figaro, tells of the “violent passion” between a 1980s French president and “Patricia, Princess of Cardiff”.
Princess Pat is unhappily married to an unfaithful heir to the throne. The narrator of this semi-fictional kiss-and-tell is a French president in the 1980s. Mr Giscard left office in 1981.
The author, deliberately coy about how much of his oeuvre is fiction, makes no attempt to conceal the identity of the heroine. President Jacques-Henri Lambertye, the narrator, meets “Princess Pat” at Buckingham Palace. He holds her hand on the train back from the 1984 D-Day landing anniversary in Normandy. >>> Charles Bremner in Paris | Tuesday, September 22, 2009