THE INDEPENDENT: He may like drinking, he may like basketball and he probably went to school in Switzerland. What appears increasingly certain, however, is that Kim Jong-un, the youngest of Kim Jong-il's three sons, has been anointed as the North Korean leader's successor.
Reports from South Korea said that North Korea's military chiefs, Communist Party officials and state employees were told to put their support behind the 26-year-old who had been chosen by his father to take the world's only communist dynasty into its third generation. Several South Korean politicians said they had been briefed on the developments by their intelligence services. One, Park Jie-won, said the regime in the north was already "pledging its allegiance to Jong-un".
It was once assumed that Kim Jong-il's eldest son, Kim Jong-nam, 38, was being groomed to take over from his father. However in 2001 he was discovered trying to enter Japan on a fake passport and reportedly told officials he wanted to visit Tokyo's Disney resort. According to claims by the North Korean leader's former sushi chef, Kim Jong-il considered his middle son, Kim Jong-chol, too effeminate for the role.
And so attention has turned to Kim Jong-un. Indeed, back in January a flurry of reports appeared, saying that the youngest son had been chosen as the successor but that the decision had not at that stage been widely circulated. In contrast, the latest reports suggest he is now being hailed as "Commander Kim," and people are learning the lyrics to a new song praising him as the next leader. >>> By Andrew Buncombe, Asia Correspondent | Tuesday, June 02, 2009
L’HEBDO: L’apprenti dictateur parle le berntütsch
Corée du Nord. Kim Jong-il a choisi son fils cadet pour lui succéder à la tête de l’Etat stalinien. On ignore presque tout de lui. Révélations sur le séjour en Suisse de Kim Jong-un.
Tous les vendredis, Kim Jong-un enfilait ses skis et partait dévaler les pistes de Zweisimmen ou de Grindelwald avec ses camarades de classe bernois. Dix ans plus tard, le cadet de Kim Jong-il, qui a eu 26 ans le 8 janvier, est pressenti pour devenir le prochain leader de la Corée du Nord. Celui qui régnera sans partage sur un pays de 24 millions d’habitants, un doigt sur le bouton nucléaire. Les élections qui se dérouleront le 8 mars dans l’Etat stalinien seront décisives: si Kim Jong-un accède au Parlement et est nommé à la puissante Commission de la défense, ce sera la preuve qu’il est devenu le dauphin officiel du «cher leader».
Le passage du témoin pourrait d’ailleurs se dérouler plus vite que prévu: Kim Jong-il souffrirait de graves problèmes de santé. Il aurait subi une attaque cérébrale en août. Kim Jong-un – dont le jeune âge et le statut de cadet ne le prédestinaient pas à remplacer son père, selon la tradition confucéenne – semble avoir été un second choix. Longtemps destiné à ce poste, l’aîné Kim Jong-nam (37 ans) a perdu toute crédibilité aux yeux de son père lorsqu’il s’est fait pincer en 2001 au Japon en possession d’un faux passeport de la République dominicaine. Il voulait se rendre à Disneyland Tokyo incognito. Quant au second fils, Kim Jong-chol (27 ans), il souffrirait d’une maladie qui le fait produire trop d’hormones féminines. Célèbre transfuge, l’ex-cuisinier de Kim Jong-il, le Japonais Kenji Fujimoto, raconte que son père le trouve «trop efféminé», alors que son jeune frère – amateur de voitures allemandes et de sushis – a «une grande force intérieure, une condition physique superbe, est capable de boire beaucoup et ne s’avoue jamais vaincu». Il serait clairement le favori. >>> Par Julie Zaugg, Titus Plattner | Jeudi 05 Mars 2009