Saturday, October 25, 2008

Republicans Fear Obama Would Turn America Sharply Left

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Photo of Barack Hussein Obama courtesy of The Times

Republicans Fear a Barack Obama Victory Would Turn America Sharply Left: Bush’s election guru says Obama has copied his tactics and McCain’s last chance is to focus on tax and security >>> Sarah Baxter in Pittsburgh | October 26, 2008


THE NEW YORK TIMES: Democrats See Risk and Reward if Their Party Sweeps

WASHINGTON — The possibility of a victory by Senator Barack Obama combined with significant Congressional gains by his party could give Democrats extraordinary muscle to pursue an ambitious agenda on health care, taxes, union rights, energy and national security.

Democrats, who are within reach of the 60 votes needed to break a filibuster in the Senate, would also face high expectations, especially from the party’s more liberal quarters, that could be difficult to meet even with enhanced numbers in the Senate as well as the House. And they would be at risk of overreaching, a tendency that has deeply damaged both parties in similar situations in the past. >>> By Carle Hulse and David M Herszenhorn | October 25, 2008

leJDD.fr: La mauvaise conscience de l'Amérique blanche

C'était il y a soixante ans, autant dire une éternité. Barack Obama n'était pas encore de ce monde, et l'Amérique était à mille lieues d'imaginer qu'un Noir puisse un jour franchir le seuil de la Maison-Blanche.

Mary, pourtant, se souvient comme si c'était hier. Elle se rappelle de tout: Bismarck, son village au sud du Missouri, cet Etat du Midwest américain; ses copains à l'école, tous Blancs, comme elle; et ces Noirs qu'elle voyait travailler le long de la ligne de chemin de fer. Quand la nuit tombait, elle les regardait remonter à la va-vite dans le train qui quittait Bismarck. Ils avaient interdiction de passer la nuit en ville. Elle se souvient aussi du premier Noir à qui elle a adressé la parole. C'était un liftier de Saint Louis. Elle avait 18 ans.

Aujourd'hui, Mary Layton est une granny respectable, qui arbore une impeccable permanente grise. Elle ne vit plus à Bismarck mais dans la petite ville de Troy, comté de Lincoln, à l'ouest du Missouri. Mary est une républicaine pur jus, "croyante, anti-avortement et contre le mariage gay", comme la majorité des gens de ce comté rural. Le 4 novembre, elle va évidemment voter John McCain. Elle n'aime pas beaucoup Obama, qui samedi a rassemblé lors d'un meeting à Saint Louis, à une soixantaine de kilomètres de chez elle, plusieurs milliers de personnes: "Il ne défend pas la famille."

Et sa couleur de peau, Mary? "Je m'en fiche, assure la vieille dame. Que notre Président soit Blanc, Noir ou Jaune m'importe peu. Dans l'église que je fréquente, il y a plein de Noirs avec qui je m'entends très bien." Mary aurait donc tiré un trait sur le passé. La plupart des républicains, dans ce Missouri très conservateur où la ségrégation raciale à l'école n'a été supprimée qu'en 1954, disent d'ailleurs la même chose. La race d'Obama ne compte pas, et l'Amérique blanche est totalement disposée à voir un Noir à Washington. Mensonge? La couleur de peau reste-t-elle le tabou ultime, ou l'Amérique est-elle vraiment entrée dans une ère postraciale? "La plupart des républicains ne sont absolument pas racists", assure Dave Robertson, politologue à l'université du Missouri, de Saint Louis, qui tempère aussitôt: "De toute façon, les Américains n'oseront jamais dire ouvertement que les origines de Barack Obama les dérangent." >>> Par Antoine Malo | Mardi 21 Octobre 2008

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