TRIBUNE DE GENÈVE: L’épouse du président assure n’avoir offert que des contreparties médicales en échange des infirmières.
Elle est finalement sortie de son silence. Dans une interview, hier à L’Est Républicain, Cécilia Sarkozy assure que la France n’a offert que des «contreparties d’ordre médical» pour obtenir, le 24 juillet dernier, la libération des six infirmières bulgares et du médecin palestinien détenus durant plus de huit ans en Libye sous l’accusation d’avoir inoculé le sida à plus de 400 enfants. «J’ai offert à l’hôpital de Benghazi des médecins chargés de former leurs homologues, des équipements, des traitements contre le sida et des visas pour que ces cas urgents puissent venir se faire traiter en France.»
L’épouse du président répète qu’elle ne souhaite pas se rendre devant la commission parlementaire sur la libération des infirmières bulgares. «Je crois que ce n’est pas ma place.» Cécilia Sarkozy lève le voile sur son tête-à-tête avec le colonel Kadhafi (suivant)
Mark Alexander