LE FIGARO: Un juge des tutelles a rejeté la demande de protection judiciaire demandée par la fille de la milliardaire.
Le juge des tutelles de Neuilly-sur-Seine a refusé d'ouvrir une procédure de protection judiciaire visant Liliane Bettencourt, comme le lui demandait sa fille, révèle mercredi le Point.fr . Une information confirmée par l'avocat de la fille, Me Olivier Metzner.
Françoise Bettencourt-Meyers, fille unique de l'héritière et actionnaire principale de L'Oréal, avait saisi la semaine dernière le juge, en parallèle de la procédure engagée au pénal contre l'artiste François-Marie Banier. Elle l'accuse d'avoir abusé de la faiblesse de sa mère pour bénéficier de dons approchant le milliard d'euros. Il aurait, estime-t-elle, profité de sa mère, diminuée par «une affection neurologique».
La demande de protection judiciaire aurait pu aboutir à la mise sous tutelle de Liliane Bettencourt. Selon le Point.fr, le magistrat l'a rejetée en raison de l'absence de certificat médical de Liliane Bettencourt attestant de ce problème neurologique. L'ancienne dirigeante du groupe, contre toute attente, a en effet refusé de se soumettre à un examen médical. Le 13 mai 2008, pourtant, elle avait formellement accepté de s'y plier, afin de prouver qu'elle n'avait pas été «abusé» dans cette affaire et qu'elle avait bien toute sa tête. «Une femme libre et lucide» >>> Flore Galaud (lefigaro.fr) | Mercredi 09 Décembre 2009
LE FIGARO: Le Figaro s'est procuré la lettre que Françoise Bettencourt a fait porter à sa mère, Liliane, mercredi matin.
La fille de Lilianne Bettencourt, héritière du groupe l'Oréal, a saisi un juge des tutelles d'une demande de «protection judiciaire» de sa mère. Cette décision pourrait aboutir à son placement sous tutelle. Mardi, Françoise Bettencourt a fait déposer une lettre manuscrite d'une page au domicile de sa mère, à Neuilly. En voici le texte :
«Ma chère maman, aussi triste et douloureux que ce soit pour toi et pour moi, je tiens à t'écrire ces quelques mots. Au delà de la femme admirable (...) que tu es, qui a su accompagner le développement de cette belle entreprise fondée par ton père, tu es pour moi et avant tout ma maman. À entendre tous les témoignages qui me sont parvenus, je sais dans quelle situation d'isolement et d'emprise on t'a placée. On a voulu te faire rompre avec ta famille et t'éloigner de tous ceux, amis, employés, qui dans ton entourage étaient considérés comme “gênants”. Tout cela et ta santé, bien sûr, m'obligent à réagir, à ne pas me résoudre à fermer les yeux et à laisser les choses en l'état. C'est mon premier devoir de fille, je le pense profondément. J'ai déjà essayé en engageant il y a bientôt deux ans la procédure qui te contrarie tant mais cela n'a hélas pas suffit. C'est pourquoi je pense n'avoir d'autre choix, aujourd'hui, que de solliciter du juge civil ta protection. >>> | Jeudi 03 Décembre 2009LE FIGARO: Les dons généreux de Liliane Bettencourt >>> Cyrille Louis | Vendredi 04 Décembre 2009
LEPOINT.fr: Le juge des tutelles du tribunal d'instance de Neuilly a refusé d'ouvrir une procédure visant à placer Liliane Bettencourt sous "protection judiciaire", comme le lui avait demandé sa fille, Françoise Meyers-Bettencourt, la semaine dernière. >>> Par Hervé Gattegno | Mercredi 09 Décembre 2009
TIMES ONLINE: A Parisian photographer and friend of celebrities was sent for trial today on charges of manipulating France's richest woman into giving him gifts worth nearly €1bn.
Judges approved a private action against Francois-Marie Banier, 62, who has been at centre of a mother-daughter feud over the fortune of Liliane Bettencourt, 87, heiress to the L'Oreal cosmetics empire.
Mr Banier, a flamboyant socialite and friend of celebrities since the 1960s, is accused by Françoise Bettencourt-Meyers, 56, Mrs Bettencourt's only child, of fleecing her mother during two decades of close friendship. The gifts he received included paintings by Picasso, Mondrian and Matisse.
Ms Bettencourt inherited her fortune — currently estimated at €10 billion (£9 billion) — from her father, Eugène Schueller, who founded the L’Oréal cosmetics company in 1909.
After a police investigation last year, the case was dropped but Ms Bettencourt-Meyers sought a private prosecution on charges of abusing a frail person, an offence which carries a possible three-year prison term. Her lawyers argued at a hearing yesterday that she was mentally impaired.
"Should a daughter ... who sees her mother in decline, under the power of a predator remain silent and do nothing?" Olivier Metzner, the daughter’s lawyer, asked the judges at Nanterre, in western Paris. "Mr Banier considers pain to be a merchandise," he added.
The case, with its airing of family secrets and supporting cast of celebrities including President Sarkozy, has appalled the discreet world of France’s super-rich. Ms Bettencourt-Meyers is accusing the Paris establishment of trying to stifle an affair which they find embarrassing. The judges over-ruled a request from the prosecutor in court yesterday to dismiss the case.
The photographer, whose past close friends included Salvador Dali, Yves Saint Laurent and Pierre Cardin, confirmed this week that he received the gifts, in cash, life insurance policies and paintings. "These are gifts, which I refused for a long time," he told Le Monde. >>> Charles Bremner and Alexandra Mauviel | Friday, December 11, 2009
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