LE FIGARO : En costume gris, le monarque de 76 ans a déposé une gerbe de fleurs au pied du monument, entouré de militaires en service ainsi que d’anciens combattants.
Le roi Charles III, qui est le commandant en chef des forces armées du Royaume-Uni, a inauguré lundi dans le centre de l'Angleterre un mémorial dédié aux militaires LGBT+ qui furent longtemps victimes de discriminations, le premier monument du genre dans le pays.
Les relations entre personnes de même sexe ont été décriminalisées en 1967 en Angleterre et au pays de Galles. Mais l'interdiction des personnes homosexuelles, bisexuelles ou transgenres dans l'armée a perduré jusqu'en 2000. De nombreux militaires ont subi des licenciements, la perte de leur pension et de leurs médailles, l'emprisonnement parfois, voire des traitements médicaux forcés dans des hôpitaux militaires. » | Par Le Figaro avec AFP | lundi 27 octobre 2025
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Monday, October 27, 2025
Saturday, October 11, 2025
Royaume-Uni : un homme qui avait brûlé un Coran devant le consulat de Turquie innocenté en appel
LE FIGARO : Le 13 février dernier, Hamit Coskun, un ressortissant turc de 51 ans, avait aussi crié «Fuck islam» ou encore «l’islam est la religion du terrorisme». Il a été innocenté ce vendredi.
Un homme qui avait été condamné en juin pour avoir brûlé un Coran devant le consulat de Turquie à Londres a été innocenté en appel vendredi par la justice. Hamit Coskun, un ressortissant turc de 51 ans, avait été, en première instance, reconnu coupable de trouble à l'ordre public avec la circonstance aggravante d'incitation à la haine religieuse.
Le 13 février, cet homme résidant dans les Midlands (centre de l'Angleterre) s'était rendu aux abords du consulat de Turquie à Londres où il avait mis le feu à un exemplaire du Coran, tout en criant «Fuck islam» ou encore «l'islam est la religion du terrorisme». Vendredi, un juge de la Cour criminelle de Southwark à Londres a annulé sa condamnation à une amende de 240 livres (284 euros), invoquant la liberté d'expression et l'absence de loi contre le blasphème au Royaume-Uni. » | Par Le Figaro avec AFP | vendredi 10 octobre 2025
Un homme qui avait été condamné en juin pour avoir brûlé un Coran devant le consulat de Turquie à Londres a été innocenté en appel vendredi par la justice. Hamit Coskun, un ressortissant turc de 51 ans, avait été, en première instance, reconnu coupable de trouble à l'ordre public avec la circonstance aggravante d'incitation à la haine religieuse.
Le 13 février, cet homme résidant dans les Midlands (centre de l'Angleterre) s'était rendu aux abords du consulat de Turquie à Londres où il avait mis le feu à un exemplaire du Coran, tout en criant «Fuck islam» ou encore «l'islam est la religion du terrorisme». Vendredi, un juge de la Cour criminelle de Southwark à Londres a annulé sa condamnation à une amende de 240 livres (284 euros), invoquant la liberté d'expression et l'absence de loi contre le blasphème au Royaume-Uni. » | Par Le Figaro avec AFP | vendredi 10 octobre 2025
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Wednesday, September 17, 2025
Donald Trump estime que sa visite d’État au Royaume-Uni est «un des plus grands honneurs» de sa vie
LE FIGARO : Le président américain a prononcé un discours à l’occasion d’un dîner au château de Windsor.
Le président américain a déclaré mercredi que sa visite d’État au Royaume-Uni était «l’un des plus grands honneurs» de sa vie, lors d’un discours prononcé à l’occasion d’un dîner d’État au château de Windsor. » | Par Le Figaro avec AFP | mercredi 17 septembre 2025
Le président américain a déclaré mercredi que sa visite d’État au Royaume-Uni était «l’un des plus grands honneurs» de sa vie, lors d’un discours prononcé à l’occasion d’un dîner d’État au château de Windsor. » | Par Le Figaro avec AFP | mercredi 17 septembre 2025
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Monday, September 15, 2025
«Soit vous ripostez, soit vous mourez» : Londres s’indigne après les propos de Musk lors d’une manifestation d’extrême droite
LE FIGARO : Le gouvernement accuse le milliardaire d’encourager l’intimidation et la violence dans les rues britanniques alors que 150.000 personnes étaient réunies à Londres pour manifester.
Downing Street a dénoncé lundi 15 septembre le «langage dangereux et incendiaire» utilisé par le milliardaire américain Elon Musk au cours de la manifestation qui a rassemblé samedi entre 110.000 et 150.000 personnes à Londres à l'appel de l'extrême droite.
«Que vous choisissiez ou non la violence, la violence viendra à vous (...). Soit vous ripostez, soit vous mourez», avait déclaré le patron de X, qui s'exprimait par un lien vidéo lors de ce rassemblement d'une ampleur inédite. » | Par Le Figaro avec AFP | lundi 15 septembre 2025
Downing Street a dénoncé lundi 15 septembre le «langage dangereux et incendiaire» utilisé par le milliardaire américain Elon Musk au cours de la manifestation qui a rassemblé samedi entre 110.000 et 150.000 personnes à Londres à l'appel de l'extrême droite.
«Que vous choisissiez ou non la violence, la violence viendra à vous (...). Soit vous ripostez, soit vous mourez», avait déclaré le patron de X, qui s'exprimait par un lien vidéo lors de ce rassemblement d'une ampleur inédite. » | Par Le Figaro avec AFP | lundi 15 septembre 2025
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Saturday, September 13, 2025
À Londres, démonstration de force de la droite nationaliste, la police annonce 110.000 manifestants
LE FIGARO : Au moins 110.000 personnes, dont le président de Reconquête Éric Zemmour, ont manifesté ce samedi à Londres à l’appel du leader nationaliste Tommy Robinson, récemment incarcéré pour ses propos sur l’immigration. Les manifestants ont brandi des portraits de Charlie Kirk, l’influenceur américain assassiné mercredi.
Environ 110.000 personnes (selon la police) ont participé samedi à Londres à un rassemblement «pour la liberté d’expression» à l’appel du militant nationaliste Tommy Robinson. Ce rendez-vous intervient après un été marqué par des manifestations anti-immigration devant des hôtels hébergeant des demandeurs d'asile, largement relayées sur les réseaux sociaux par l'activiste.
Une contre-manifestation à l'initiative d'une organisation antiraciste, Stand Up To Racism UK, s’est également tenue au même moment dans le centre de la capitale britannique. La police de Londres a indiqué qu'elle mobiliserait un millier d’agents pour garantir que «les deux manifestations se déroulent pacifiquement». En milieu d’après-midi, Scotland Yard a indiqué qu’il n’y avait eu pour l’heure aucun incident notable. » | Par Le Figaro avec AFP | samedi 13 septembre 2025
Environ 110.000 personnes (selon la police) ont participé samedi à Londres à un rassemblement «pour la liberté d’expression» à l’appel du militant nationaliste Tommy Robinson. Ce rendez-vous intervient après un été marqué par des manifestations anti-immigration devant des hôtels hébergeant des demandeurs d'asile, largement relayées sur les réseaux sociaux par l'activiste.
Une contre-manifestation à l'initiative d'une organisation antiraciste, Stand Up To Racism UK, s’est également tenue au même moment dans le centre de la capitale britannique. La police de Londres a indiqué qu'elle mobiliserait un millier d’agents pour garantir que «les deux manifestations se déroulent pacifiquement». En milieu d’après-midi, Scotland Yard a indiqué qu’il n’y avait eu pour l’heure aucun incident notable. » | Par Le Figaro avec AFP | samedi 13 septembre 2025
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Wednesday, August 27, 2025
Au Royaume-Uni, Nigel Farage promet un plan pour expulser 600.000 migrants illégaux
LE FIGARO : Le parti anti-immigration Reform UK a avancé plusieurs propositions controversées, dont celle de faire sortir Londres de la Convention européenne des droits de l’homme.
Mardi 26 août, à Oxford, en Angleterre, Nigel Farage, le leader du parti populiste de droite Reform UK , qui a le vent en poupe outre-Manche du fait de ses positions très fermes sur l’immigration, a prononcé un discours enflammé pour présenter son plan d’expulsion de l’ensemble des migrants irréguliers présent au Royaume-Uni en cas de victoire de sa formation aux prochaines élections générales. Dans un hangar à avions - tout un symbole - aménagé pour l’occasion, face à un parterre de journalistes et avec un immense Union Jack projeté dans son dos, le tribun, habitué aux marges de la vie politique britannique mais qui se rêve désormais en premier ministre, a notamment dénoncé le «fléau de l’immigration illégale» qui frappe aujourd’hui son pays, avant d’égrainer une liste de mesures pour le conjurer. «Il n’existe qu’une seule façon d’empêcher les personnes d’entrer illégalement au Royaume-Uni, c’est de les détenir et de les expulser», a-t-il affirmé dans une tribune publiée dans le Daily Telegraph le même jour. » | Par Alec Bertin | mercredi 27 août 2025
Mardi 26 août, à Oxford, en Angleterre, Nigel Farage, le leader du parti populiste de droite Reform UK , qui a le vent en poupe outre-Manche du fait de ses positions très fermes sur l’immigration, a prononcé un discours enflammé pour présenter son plan d’expulsion de l’ensemble des migrants irréguliers présent au Royaume-Uni en cas de victoire de sa formation aux prochaines élections générales. Dans un hangar à avions - tout un symbole - aménagé pour l’occasion, face à un parterre de journalistes et avec un immense Union Jack projeté dans son dos, le tribun, habitué aux marges de la vie politique britannique mais qui se rêve désormais en premier ministre, a notamment dénoncé le «fléau de l’immigration illégale» qui frappe aujourd’hui son pays, avant d’égrainer une liste de mesures pour le conjurer. «Il n’existe qu’une seule façon d’empêcher les personnes d’entrer illégalement au Royaume-Uni, c’est de les détenir et de les expulser», a-t-il affirmé dans une tribune publiée dans le Daily Telegraph le même jour. » | Par Alec Bertin | mercredi 27 août 2025
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Tuesday, July 08, 2025
Visite d’État au Royaume-Uni : Emmanuel Macron accueilli en grande pompe par la famille royale
LE FIGARO : Emmanuel Macron et son épouse Brigitte sont arrivés mardi au Royaume-Uni, dans le cadre d’un voyage d’État de trois jours qui aura lieu jusqu’à jeudi.
La visite d’État d’Emmanuel Macron au Royaume-Uni, qui est la première pour un dirigeant européen depuis le Brexit, débute mardi 8 juillet. Le président français Emmanuel Macron et son épouse Brigitte ont été accueillis mardi en grande pompe par le roi Charles III et la reine Camilla au début de leur visite d’État au Royaume-Uni, la première d’un dirigeant européen depuis le Brexit. Arrivés en avion à la base militaire de Northolt, à l’ouest de Londres, Emmanuel Macon et son épouse Brigitte ont été accueillis par le prince héritier William et son épouse Kate. Une haie d’honneur avait été déployée pour l’occasion.
C’est «un moment important pour nos nations» et «c’est aussi un moment important pour notre Europe», a commenté sur X le président français. L’Europe et le Royaume-Uni doivent «ouvrir de nouvelles voies de coopération» face aux «grands défis» mondiaux, a-t-il ajouté. » | Par Le Figaro avec l’AFP | mardi 8 juillet 2025
La visite d’État d’Emmanuel Macron au Royaume-Uni, qui est la première pour un dirigeant européen depuis le Brexit, débute mardi 8 juillet. Le président français Emmanuel Macron et son épouse Brigitte ont été accueillis mardi en grande pompe par le roi Charles III et la reine Camilla au début de leur visite d’État au Royaume-Uni, la première d’un dirigeant européen depuis le Brexit. Arrivés en avion à la base militaire de Northolt, à l’ouest de Londres, Emmanuel Macon et son épouse Brigitte ont été accueillis par le prince héritier William et son épouse Kate. Une haie d’honneur avait été déployée pour l’occasion.
C’est «un moment important pour nos nations» et «c’est aussi un moment important pour notre Europe», a commenté sur X le président français. L’Europe et le Royaume-Uni doivent «ouvrir de nouvelles voies de coopération» face aux «grands défis» mondiaux, a-t-il ajouté. » | Par Le Figaro avec l’AFP | mardi 8 juillet 2025
Tuesday, December 03, 2024
Le Royaume-Uni devra-t-il choisir son camp entre les Etats-Unis et l'Europe? | Géopolitis
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Wednesday, October 23, 2024
Royaume-Uni: procès d'un homme accusé d'avoir enlevé et agressé sexuellement une fillette française
LE FIGARO : Le 22 avril 2023, Robert Prussak, 57 ans, avait approché la fillette aux abords du grand magasin Harrods où elle avait perdu la trace de ses parents, en vacances à Londres.
Le procès d'un homme accusé d'avoir enlevé, drogué et agressé sexuellement une fillette française de 9 ans en vacances au Royaume-Uni avec sa famille s'est ouvert près de Londres cette semaine. Le 22 avril 2023, Robert Prussak, 57 ans, avait approché la fillette aux abords du grand magasin Harrods où elle avait perdu la trace de ses parents, en vacances à Londres avec leurs trois enfants. «Il m'a demandé si j'avais besoin d'aide et j'ai dit oui», avait déclaré à l'époque la petite fille à la police. Elle avait été retrouvée trois heures après sa disparition. Son entretien a été montré lundi aux jurés au tribunal d'Isleworth, à l'ouest de Londres. » | Par Le Figaro avec AFP | mercredi 23 octobre 2024
Le procès d'un homme accusé d'avoir enlevé, drogué et agressé sexuellement une fillette française de 9 ans en vacances au Royaume-Uni avec sa famille s'est ouvert près de Londres cette semaine. Le 22 avril 2023, Robert Prussak, 57 ans, avait approché la fillette aux abords du grand magasin Harrods où elle avait perdu la trace de ses parents, en vacances à Londres avec leurs trois enfants. «Il m'a demandé si j'avais besoin d'aide et j'ai dit oui», avait déclaré à l'époque la petite fille à la police. Elle avait été retrouvée trois heures après sa disparition. Son entretien a été montré lundi aux jurés au tribunal d'Isleworth, à l'ouest de Londres. » | Par Le Figaro avec AFP | mercredi 23 octobre 2024
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Friday, August 09, 2024
Wednesday, August 07, 2024
Emeutes au Royaume-Uni : qui est l’activiste d’extrême droite Tommy Robinson ?
Méfiez-vous ! Cette vidéo contient du langage grossier. / Beware! This video contains strong language. – Mark
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Sunday, August 04, 2024
Les images des émeutes racistes qui ébranlent le Royaume-Uni
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Tuesday, December 05, 2023
Le gouvernement britannique vers un durcissement drastique de sa politique migratoire
LE MONDE : Le Royaume-Uni souhaite diminuer les arrivées annuelles d’au moins 300 000 personnes. Une décision qui pourrait accentuer la pénurie de personnel dans les secteurs de la santé et de l’aide sociale, notamment.
Le premier ministre britannique, Rishi Sunak, lors d’une session plénière de la COP28, le vendredi 1er décembre 2023, à Dubaï, aux Émirats arabes unis. PETER DEJONG / AP
Le gouvernement britannique durcit significativement sa politique migratoire au risque de pénaliser l’économie du pays, déjà handicapée par la pénurie de main-d’œuvre. Le ministre de l’intérieur, James Cleverly, a annoncé lundi 4 décembre un relèvement du plancher de ressources annuelles nécessaires pour venir s’établir au Royaume-Uni : il va passer de 26 200 livres sterling (environ 30 552 euros) à plus de 38 700 livres. » | Par Cécile Ducourtieux (Londres, correspondante) | lundi 4 décembre 2023
Pour continuer la lecture, vous devez être abonné. Si vous souhaitez vous abonner, cliquez ici.
Le gouvernement britannique durcit significativement sa politique migratoire au risque de pénaliser l’économie du pays, déjà handicapée par la pénurie de main-d’œuvre. Le ministre de l’intérieur, James Cleverly, a annoncé lundi 4 décembre un relèvement du plancher de ressources annuelles nécessaires pour venir s’établir au Royaume-Uni : il va passer de 26 200 livres sterling (environ 30 552 euros) à plus de 38 700 livres. » | Par Cécile Ducourtieux (Londres, correspondante) | lundi 4 décembre 2023
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Thursday, September 21, 2023
Entre le Royaume-Uni et la France, l’exigence d’une nouvelle Entente cordiale
LE MONDE – ÉDITORIAL : La visite de Charles III confirme la volonté du premier ministre britannique, Rishi Sunak, de renouer avec l’UE et la France. Pourtant, il faudra plus qu’un dîner pour surmonter des années de dérive anti-européenne de Londres et d’incompréhension réciproque.
Bien sûr, ce ne sont que des images, des gestes, des mots, souvent des poncifs. Il faut prendre les visites des souverains d’Angleterre en France pour ce qu’elles sont : des mises en scène à haute teneur symbolique destinées à célébrer les liens, des manifestations de prestige jugées profitables de part et d’autre, des jalons aussi dans la longue et tumultueuses histoire franco-britannique. » | Éditorial « du Monde » | jeudi 21 septembre 2023
Discours de Charles III au Sénat : le roi du Royaume-Uni propose une nouvelle « entente cordiale » pour agir pour le climat : Au deuxième jour de sa visite d’Etat en France, jeudi, le souverain a tenu un discours historique devant les parlementaires français, où il a longuement loué « la relation indispensable entre le Royaume-Uni et la France ». »
Bien sûr, ce ne sont que des images, des gestes, des mots, souvent des poncifs. Il faut prendre les visites des souverains d’Angleterre en France pour ce qu’elles sont : des mises en scène à haute teneur symbolique destinées à célébrer les liens, des manifestations de prestige jugées profitables de part et d’autre, des jalons aussi dans la longue et tumultueuses histoire franco-britannique. » | Éditorial « du Monde » | jeudi 21 septembre 2023
Discours de Charles III au Sénat : le roi du Royaume-Uni propose une nouvelle « entente cordiale » pour agir pour le climat : Au deuxième jour de sa visite d’Etat en France, jeudi, le souverain a tenu un discours historique devant les parlementaires français, où il a longuement loué « la relation indispensable entre le Royaume-Uni et la France ». »
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Tuesday, January 10, 2023
Royaume-Uni : « Entrer enfin dans l’âge de raison du Brexit »
LE MONDE – CHRONIQUE : L’opinion publique britannique regrette désormais majoritairement la sortie de l’Union européenne. Mais ni le gouvernement, ni l’opposition, ni le patronat, ni les syndicats ne militent pour un retour en arrière, observe Eric Albert dans sa chronique.
L’année 2022 aura marqué la défaite politique du Brexit au Royaume-Uni. Désormais, 60 % des Britanniques affirment que la sortie de l’Union européenne (UE) a été une erreur, contre 40 % qui la soutiennent. Le basculement a commencé à l’été 2021 (les Britanniques étaient alors partagés, à 50 % dans chaque camp) et, depuis, les deux courbes s’éloignent progressivement.
Ils peuvent désormais constater les conséquences négatives de leur décision. Difficile de faire précisément le tri entre le Brexit, la pandémie, le choc énergétique et le chaos politique, mais les faits sont là : l’économie décroche plus qu’ailleurs. Entre le deuxième trimestre 2016, date du référendum, et celui de 2022, le Royaume-Uni a connu une croissance inférieure de 5,5 % à celle d’un groupe d’une quarantaine de pays comparables qui connaissaient, les années précédentes, une croissance similaire, selon les calculs du Centre for European Reform, un groupe de réflexion. Le volume du commerce extérieur britannique a également augmenté de 7 % de moins que ce groupe. Et les investissements sont de 11 % inférieurs. » | Eric Albert, Londres, correspondance | mardi 10 janvier 2023
L’année 2022 aura marqué la défaite politique du Brexit au Royaume-Uni. Désormais, 60 % des Britanniques affirment que la sortie de l’Union européenne (UE) a été une erreur, contre 40 % qui la soutiennent. Le basculement a commencé à l’été 2021 (les Britanniques étaient alors partagés, à 50 % dans chaque camp) et, depuis, les deux courbes s’éloignent progressivement.
Ils peuvent désormais constater les conséquences négatives de leur décision. Difficile de faire précisément le tri entre le Brexit, la pandémie, le choc énergétique et le chaos politique, mais les faits sont là : l’économie décroche plus qu’ailleurs. Entre le deuxième trimestre 2016, date du référendum, et celui de 2022, le Royaume-Uni a connu une croissance inférieure de 5,5 % à celle d’un groupe d’une quarantaine de pays comparables qui connaissaient, les années précédentes, une croissance similaire, selon les calculs du Centre for European Reform, un groupe de réflexion. Le volume du commerce extérieur britannique a également augmenté de 7 % de moins que ce groupe. Et les investissements sont de 11 % inférieurs. » | Eric Albert, Londres, correspondance | mardi 10 janvier 2023
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Saturday, January 07, 2023
Royaume-Uni : les syndicats mènent leurs plus grandes grèves depuis 30 ans et redécouvrent leur pouvoir de négociation
LE MONDE : Après avoir connu un profond déclin, ils se coordonnent désormais et commencent à obtenir des résultats, portés par la sortie de la pandémie et le choc de l’inflation au Royaume-Uni.
Les Britanniques n’avaient pas connu ça depuis trois décennies. Depuis l’été dernier, de grandes grèves secouent régulièrement le pays, en particulier dans les services publics. Pour aider les usagers à s’y retrouver, les médias ont dû mettre en place des calendriers des grèves.
Cette semaine, du 3 au 7 janvier, deux syndicats se sont relayés pour immobiliser les trains, avec certaines journées pratiquement sans trafic ; vendredi, les agents des autoroutes ont aussi débrayé, ainsi que les inspecteurs du permis de conduire ; mardi 10 janvier, ce sera au tour des instituteurs en Ecosse, puis, le lendemain, des ambulanciers en Angleterre. La semaine suivante, les infirmières reprennent leur mouvement historique : en décembre 2022, elles avaient effectué leur première grève depuis la création de leur syndicat en 1906, et elles ont prévu deux nouvelles journées d’action.
Les syndicats ne cachent pas qu’ils se coordonnent pour que les grèves se succèdent. « L’objectif est d’atteindre une perturbation maximum », explique un syndicaliste, sous couvert d’anonymat. » | Par Eric Albert (Londres, correspondance) | samedi 7 janvier 2023
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Les Britanniques n’avaient pas connu ça depuis trois décennies. Depuis l’été dernier, de grandes grèves secouent régulièrement le pays, en particulier dans les services publics. Pour aider les usagers à s’y retrouver, les médias ont dû mettre en place des calendriers des grèves.
Cette semaine, du 3 au 7 janvier, deux syndicats se sont relayés pour immobiliser les trains, avec certaines journées pratiquement sans trafic ; vendredi, les agents des autoroutes ont aussi débrayé, ainsi que les inspecteurs du permis de conduire ; mardi 10 janvier, ce sera au tour des instituteurs en Ecosse, puis, le lendemain, des ambulanciers en Angleterre. La semaine suivante, les infirmières reprennent leur mouvement historique : en décembre 2022, elles avaient effectué leur première grève depuis la création de leur syndicat en 1906, et elles ont prévu deux nouvelles journées d’action.
Les syndicats ne cachent pas qu’ils se coordonnent pour que les grèves se succèdent. « L’objectif est d’atteindre une perturbation maximum », explique un syndicaliste, sous couvert d’anonymat. » | Par Eric Albert (Londres, correspondance) | samedi 7 janvier 2023
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Sunday, December 18, 2022
Le Royaume-Uni dans l’impasse
LE MONDE – ÉDITORIAL : Impuissant à lutter contre l’inflation, le gouvernement britannique refuse de céder aux revendications de rattrapage de salaires, alors qu’une vague de grèves de grande ampleur frappe le Royaume-Uni. Une situation qui traduit la grande faiblesse politique de ses dirigeants.
Des gares vides, des métros rares, des rendez-vous médicaux annulés et des ambulances introuvables. Jamais depuis les années Thatcher le Royaume-Uni n’avait connu une vague de grèves de pareille ampleur, au point que la référence à un nouvel « hiver du mécontentement », expression d’inspiration shakespearienne qui désigne les grèves massives de 1978-1979, est omniprésente. Plus de 1 million de travailleurs britanniques au total doivent cesser le travail, d’ici à la fin de l’année, dans un mouvement de relais commencé le 12 décembre destiné à satisfaire des revendications de salaires, face à une inflation qui s’est élevée en novembre à 10,7 % sur un an (6,2 % en France). » | Éditorial « du Monde » | samedi 17 décembre 2022
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Des gares vides, des métros rares, des rendez-vous médicaux annulés et des ambulances introuvables. Jamais depuis les années Thatcher le Royaume-Uni n’avait connu une vague de grèves de pareille ampleur, au point que la référence à un nouvel « hiver du mécontentement », expression d’inspiration shakespearienne qui désigne les grèves massives de 1978-1979, est omniprésente. Plus de 1 million de travailleurs britanniques au total doivent cesser le travail, d’ici à la fin de l’année, dans un mouvement de relais commencé le 12 décembre destiné à satisfaire des revendications de salaires, face à une inflation qui s’est élevée en novembre à 10,7 % sur un an (6,2 % en France). » | Éditorial « du Monde » | samedi 17 décembre 2022
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Sunday, December 04, 2022
Au Royaume-Uni, Rishi Sunak à la tête d’un Parti conservateur en mode rebelle
LE MONDE : Le premier ministre britannique doit faire face aux multiples revendications de sa propre majorité alors que les travaillistes continuent à progresser dans les sondages.
Les conservateurs britanniques encaissent les mauvaises nouvelles à un rythme soutenu. Vendredi 2 décembre, ils ont essuyé une brutale gifle électorale, les travaillistes remportant une victoire écrasante lors d’élections parlementaires partielles organisées la veille dans la circonscription de Chester, dans le nord-ouest de l’Angleterre : 61,2 % des voix exprimées, contre 22,4 % pour la candidate locale des tories. Le score le plus bas du parti dans cette localité plutôt rurale et conservatrice depuis… 1832. » | Par Cécile Ducourtieux (Londres, correspondante) | samedi 3 décembre 2022
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Les conservateurs britanniques encaissent les mauvaises nouvelles à un rythme soutenu. Vendredi 2 décembre, ils ont essuyé une brutale gifle électorale, les travaillistes remportant une victoire écrasante lors d’élections parlementaires partielles organisées la veille dans la circonscription de Chester, dans le nord-ouest de l’Angleterre : 61,2 % des voix exprimées, contre 22,4 % pour la candidate locale des tories. Le score le plus bas du parti dans cette localité plutôt rurale et conservatrice depuis… 1832. » | Par Cécile Ducourtieux (Londres, correspondante) | samedi 3 décembre 2022
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Monday, November 28, 2022
Avec la crise économique et sociale, le sentiment anti-Brexit progresse au Royaume-Uni
LE MONDE : Ni les conservateurs ni les travaillistes ne sont prêts à une renégociation de l’accord de sortie de l’Union européenne, en dépit de ses effets négatifs avérés sur l’économie.
Un manifestant tient un drapeau lors d’une marche appelant le Royaume-Uni à rejoindre l’Union européenne, à Londres, le 22 octobre 2022. MAJA SMIEJKOWSKA / REUTERS
Après deux années d’omerta, le Brexit s’invite à nouveau au cœur du débat britannique. Les experts et les médias critiquent ouvertement ses effets négatifs sur l’économie du Royaume-Uni. L’opinion publique bouge aussi : sur le plateau de « Question Time », l’émission phare de la BBC ou au micro de la très populaire radio LBC, les auditeurs multiplient les critiques contre le divorce avec l’Union européenne (UE). Selon un sondage de l’institut YouGov publié le 17 novembre, 56 % des sondés estiment que le pays « a eu tort de quitter l’UE » le 31 décembre 2020.
Pour autant, prononcer le « B word » (le mot Brexit) reste tabou chez les conservateurs, même modérés. La direction du Parti travailliste reste aussi dans le déni, alors que, a priori, critiquer les tories promoteurs d’un Brexit « dur » aux allures d’erreur historique pourrait lui faire gagner des points. Keir Starmer, son chef de file, se contente de prôner une vague amélioration des termes de l’accord commercial post-Brexit conclu en 2020 entre l’ex-premier ministre britannique Boris Johnson et l’UE. » | Par Cécile Ducourtieux (Londres, correspondante) | lundi 28 novembre 2022
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Nous, les Britanniques, n'aurions jamais dû abandonner nos amis de l'Union européenne. Notre place est dans l'Union européenne. S'il n'y avait pas eu quelques grandes gueules très imprudentes et stupides, nous n'aurions jamais quitté le club. Nous sommes partis à notre propre détriment. La meilleure chose que nous puissions faire maintenant est d'essayer de retourner chez nos amis en Europe, casquette à la main si nécessaire. – © Mark Alexander
Après deux années d’omerta, le Brexit s’invite à nouveau au cœur du débat britannique. Les experts et les médias critiquent ouvertement ses effets négatifs sur l’économie du Royaume-Uni. L’opinion publique bouge aussi : sur le plateau de « Question Time », l’émission phare de la BBC ou au micro de la très populaire radio LBC, les auditeurs multiplient les critiques contre le divorce avec l’Union européenne (UE). Selon un sondage de l’institut YouGov publié le 17 novembre, 56 % des sondés estiment que le pays « a eu tort de quitter l’UE » le 31 décembre 2020.
Pour autant, prononcer le « B word » (le mot Brexit) reste tabou chez les conservateurs, même modérés. La direction du Parti travailliste reste aussi dans le déni, alors que, a priori, critiquer les tories promoteurs d’un Brexit « dur » aux allures d’erreur historique pourrait lui faire gagner des points. Keir Starmer, son chef de file, se contente de prôner une vague amélioration des termes de l’accord commercial post-Brexit conclu en 2020 entre l’ex-premier ministre britannique Boris Johnson et l’UE. » | Par Cécile Ducourtieux (Londres, correspondante) | lundi 28 novembre 2022
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Nous, les Britanniques, n'aurions jamais dû abandonner nos amis de l'Union européenne. Notre place est dans l'Union européenne. S'il n'y avait pas eu quelques grandes gueules très imprudentes et stupides, nous n'aurions jamais quitté le club. Nous sommes partis à notre propre détriment. La meilleure chose que nous puissions faire maintenant est d'essayer de retourner chez nos amis en Europe, casquette à la main si nécessaire. – © Mark Alexander
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