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Monday, December 12, 2022

Une eurodéputée accusée d’avoir reçu des valises de billets du Qatar

Dec 12, 2022 | Dans une intervention devant les députés le 20 novembre 2022, la vice-présidente du Parlement européen défendait vigoureusement le Qatar. Elle a depuis été incarcérée en Belgique pour corruption et est soupçonnée d’avoir reçu de l’argent de la part de l’émirat.

Elle vantait un pays « à la pointe en matière de droits du travail, abolissant la kafala [un système de tutelle des employeurs sur les travailleurs] ». Des ONG alertent pourtant depuis plusieurs années sur la situation des travailleurs migrants au Qatar. Le 2 novembre dernier, le ministre du travail qatari, Ali Ben Samikh Al-Marri, avait rejeté l’appel de plusieurs ONG à créer un fonds d’indemnisation pour les travailleurs migrants tués ou blessés sur les chantiers de construction des infrastructures du tournoi, dénonçant un « coup de communication ».

Dimanche, les enquêteurs ont saisi plusieurs centaines de milliers d’euros chez Eva Kaili et son compagnon et assistant parlementaire, Pier Antonio Panzeri.


Friday, November 25, 2022

La Roumanie exaspérée par les réticences à son entrée dans l’espace Schengen

LE MONDE : Les Pays-Bas et l’Autriche, premiers investisseurs dans le pays, mènent la résistance contre son accès à l’espace européen de libre circulation.

Le président roumain Klaus Iohannis, lors d’une visite à Vilnius, en Lituanie, le 24 novembre 2022. MINDAUGAS KULBIS / AP

Les supermarchés de l’enseigne Mega Image ont poussé comme des champignons dans les rues de Bucarest. Contrôlée par le groupe néerlandais Ahold et la société belge Delhaize, la chaîne compte un millier de magasins en Roumanie, mais cette success story commerciale est désormais confrontée à une campagne de boycott. Les réseaux sociaux abondent d’appels invitant les Roumains à refuser d’acheter les produits en provenance des Pays-Bas. « Gouda, maasdam, edam, je n’achète plus ces fromages, déclare George Dinca, professeur de mathématiques, qui fait ses courses à Mega Image. Je supprime tous les produits néerlandais de ma liste d’achats. » » | Par Mirel Bran (Bucarest, correspondant) | vendredi 25 novembre 2022

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Tuesday, September 27, 2022

Le double jeu de Viktor Orban avec l’Europe

LE MONDE : Menacé de lourdes sanctions par la Commission européenne s’il ne rétablit pas l’Etat de droit, le premier ministre hongrois semble faire des concessions. Mais il continue simultanément de critiquer Bruxelles et de faire cavalier seul à propos de la Russie.

Analyse.
Moins de vingt-quatre heures après avoir présenté son projet de loi pour établir une « autorité de l’intégrité », le gouvernement hongrois a lancé, samedi 24 septembre, le processus de recrutement du directeur de cette nouvelle institution destinée à lutter contre la corruption. Elle est la principale concession faite par le premier ministre nationaliste Viktor Orban pour éviter la sanction de 7,5 milliards d’euros que la Commission européenne a menacé d’infliger à la Hongrie d’ici à la fin de l’année si elle ne fait pas d’efforts pour rétablir l’Etat de droit. Un conflit emblématique à l’heure où le succès électoral de la leader d’extrême droite Giorgia Meloni en Italie soumet l’Union européenne (UE) à un nouveau choc.

En Hongrie, la nouvelle agence aura le pouvoir de saisir la justice, de suspendre des appels d’offres litigieux ou même de bannir certaines entreprises des marchés financés par l’UE. Elle sera « totalement indépendante », promet l’article premier du projet de loi qui devrait être adopté par la majorité écrasante de M. Orban au Parlement hongrois. La Hongrie a jusqu’au 19 novembre pour prouver que l’autorité a commencé ses activités. C’est l’une des dix-sept conditions que la Commission a posées, le 18 septembre, pour donner son accord au déblocage des fonds européens. » | Par Jean-Baptiste Chastand (Vienne, correspondant) | mardi 27 septembre 2022

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Saturday, April 09, 2022

A Kiev, Ursula von der Leyen ouvre la marche de l’Ukraine vers « l’avenir européen »

LE MONDE : Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a rappelé à la présidente de la Commission européenne la nécessité d’un embargo total sur l’énergie venue de Russie.

Le premier ministre ukrainien, Volodymyr Zelensky, reçoit des mains de la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, un questionnaire qui servira de point de départ à une décision sur l’adhésion de l’Ukraine à l’Union européenne, à Kiev, en Ukraine, le 8 avril 2022. ADAM SCHRECK / AP

C’est une enveloppe aux couleurs des drapeaux ukrainien et européen. Vendredi 8 avril, au terme de sa visite à Kiev, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a remis au président ukrainien, Volodymyr Zelensky, un questionnaire qui servira de point de départ à une décision sur l’adhésion de l’Ukraine à l’Union européenne. « Ce ne sera pas, comme d’ordinaire, une question d’années pour se faire une opinion, mais je pense une question de semaines », a-t-elle précisé lors d’une conférence de presse sur place.

En réponse, M. Zelensky a assuré sous les rires de l’assistance que le dossier sera renvoyé dans une semaine. Dans la soirée, lors de son adresse quotidienne aux Ukrainiens, le président a déclaré être convaincu que « nous sommes enfin sur le point d’atteindre notre objectif de longue date. L’Ukraine sera l’un des égaux dans la maison commune européenne. L’Ukraine deviendra membre de l’Union européenne ». » | Par Thomas d'Istria (Kiev (Ukraine), envoyé spécial) | Samedi 9 avril 2022

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Monday, March 21, 2022

Guerre en Ukraine: Volodymyr Zelensky appelle l’UE à cesser tout «commerce» avec la Russie

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky (ici jeudi 17 mars) demande à l’Union européenne de ne pas donner «d’euros», ni de «biens» à la Russie. HANDOUT/AFP

LE FIGARO : Le président ukrainien a notamment demandé aux Européens de refuser les ressources énergétiques de la Russie, à l’origine de l’invasion de son pays.

Alors que les ministres des Affaires étrangères et de la Défense de l’Union européenne (UE) se réunissaient à Bruxelles pour envisager de nouvelles sanctions contre la Russie, le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a appelé l’UE, l’Allemagne en particulier, à cesser tout «commerce» avec la Russie, notamment à refuser ses ressources énergétiques.

«Pas d’euros pour les occupants, fermez-leur tous vos ports, ne leur envoyez pas vos biens, refusez les ressources énergétiques», a-t-il plaidé sur Telegram. «Sans commerce avec vous, sans vos entreprises et vos banques, la Russie n’aura plus d’argent pour cette guerre.» Mais les Européens, très dépendants des hydrocarbures russes, ont exclu de sanctionner ce secteur. «Un tel embargo aurait une influence très sérieuse sur le marché mondial du pétrole, une influence néfaste sur le marché énergétique en Europe », a mis en garde le Kremlin. » | Par Georges Malbrunot | lundi 21 mars 2022

Monday, February 28, 2022

Face à la Russie, l’Europe fait le choix de la puissance

Emmanuel Macron accueille le président du Conseil européen, Charles Michel, lundi soir à l’Élysée, avant une réunion sur l’Ukraine avec le chancelier allemand, Olaf Scholz, et la présidente de la Commission européene, Ursula von der Leyen PIROSCHKA VAN DE WOUW/REUTERS

LE FIGARO : DÉCRYPTAGE - Les Vingt-Sept, régulièrement accusés de pusillanimité, ont cette fois décidé de débloquer 450 millions d’euros pour fournir des armes à l’Ukraine.

Trois jours. C’est le temps qu’il a fallu aux Européens pour enterrer leurs dernières illusions sur une paix qu’ils croyaient durable et dynamiter quelques-uns de leurs tabous. Le tout dans une unité rare.

Le «saut quantique» de l’UE, selon la formule de l’expert Stefan Lehne, est à la mesure de l’agression russe sur l’Ukraine et des risques existentiels qu’elle fait peser sur les États membres du voisinage. À chaque fois que Moscou a durci son offensive, les Européens ont fait de même dans une riposte coordonnée avec Washington. » | Par Anne Rovan | lundi 28 février 2022

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Face à la Russie, le sursaut de l’Union européenne

LE MONDE – ÉDITORIAL : En décidant d’une aide financière à l’envoi d’armes létales aux forces ukrainiennes pour résister à l’agression russe, l’UE a brisé « un tabou » et se donne enfin les moyens de se comporter en puissance géopolitique.

Editorial du « Monde ».
Au quatrième jour de la guerre qu’il a déclenchée contre l’Ukraine, Vladimir Poutine avait déjà deux exploits à son compte, dimanche 27 février : il a rendu à l’OTAN sa raison d’être et il a amené l’Union européenne à se transformer en organisation capable de fournir de l’aide militaire à un pays étranger.

Ursula von der Leyen, la présidente de la Commission, a raison : c’est bien « un moment décisif », un tournant historique dans sa politique de défense que l’UE a réalisé dimanche soir pour venir en assistance à l’Ukraine attaquée. Sous la conduite du chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell, les ministres des affaires étrangères des Vingt-Sept ont adopté une aide de 450 millions d’euros pour financer l’envoi d’armes létales aux forces ukrainiennes pour résister à l’agression russe, ainsi que 50 millions pour des équipements non militaires. Cette assistance, qui pourra inclure des avions de chasse, s’ajoute aux livraisons d’armes déjà promises individuellement par plusieurs Etats membres. Jamais auparavant l’UE n’avait rempli cette fonction. « Un tabou est tombé », a commenté M. Borrell. » | Éditorial | lundi 28 février 2022

LIRE AUSSI :

Aide militaire à l’Ukraine : face à la menace russe, le basculement historique de l’Union européenne : Pour la première fois, les Vingt-Sept vont faciliter la délivrance d’armes létales, y compris des avions de combat, en débloquant 450 millions d’euros pour l’envoi d’une assistance militaire à Kiev. »

Tuesday, September 07, 2021

Aux origines des divisions européennes: la question des racines chrétiennes

En frappant aux portes de l’UE, «l’Europe de l’Est» pensait au contraire retrouver son identité et la grande famille démocrate-chrétienne. Ints Kalnins/REUTERS

LE FIGARO : DÉCRYPTAGE - Si certains pays d’Europe centrale et orientale violent les règles de l’UE, ils reprochent à l’Ouest d’avoir renié son héritage chrétien

On reproche à juste titre à certains pays d’Europe centrale et orientale de s’être écartés des valeurs de l’Union européenne et de violer les règles garantissant l’État de droit et la démocratie. Freins à l’avortement, loi interdisant la «promotion» de l’homosexualité auprès des mineurs, fermeture des frontières aux migrants, instauration de «zones sans LGBT», restrictions à la liberté de la presse et à l’indépendance de la justice: les institutions de Bruxelles sont en conflit permanent avec la Pologne et la Hongrie, chefs de file de la rébellion. » | Par Isabelle Lasserre | mardi 7 septembre 2021

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L'Observatoire de la laïcité défend-il suffisamment la laïcité ? : LA VÉRIFICATION - Présidé par Jean-Louis Bianco, l'organisme qui conseille le gouvernement est accusé d'être trop conciliant avec l'islam politique. Est-ce vraiment le cas ? »

Saturday, June 28, 2014

La Grande-Bretagne pourrait-elle sortir de l'UE ?

David Cameron, le 27 juin à Bruxelles.

LE POINT: Après la bataille perdue par Cameron contre Juncker, les risques que les Britanniques décident de sortir de l'Union européenne sont accrus.

Pour les experts, la bataille perdue de David Cameron contre Jean-Claude Juncker à la présidence de la Commission européenne accroît les risques que les Britanniques décident de sortir de l'UE, si leur Premier ministre ne remporte pas de succès dans sa quête d'une Union réformée. Le dirigeant conservateur, qui s'est engagé s'il était réélu en 2015 à organiser un référendum sur l'appartenance de son pays à l'UE en 2017 après avoir obtenu de Bruxelles des compétences rapatriées et des réformes, a reconnu lui-même que la tâche de maintenir son pays dans l'UE était désormais plus compliquée.

Ses opposants politiques se sont empressés de souligner l'"humiliation" subie et son "isolement". Mais au Royaume-Uni, pays dont le traditionnel euroscepticisme a atteint de nouveaux sommets avec la victoire de l'Ukip europhobe aux élections européennes de mai, les principaux partis étaient unanimes dans leur opposition à Juncker, vu comme trop fédéraliste. Et quelque 43 % des électeurs estimaient que David Cameron avait raison d'essayer de bloquer la nomination de l'ex-Premier ministre luxembourgeois, seuls 13 % le désavouant, selon un sondage Financial Times/Populus publié cette semaine. » | Source AFP | samedi 28 juin 2014

Wednesday, May 28, 2014

Merkel refuse à Hollande toute «réorientation de l'UE»

La chancelière Angela Merkel.
LE FIGARO: La capacité du gouvernement Hollande à redresser la situation économique en France suscite toujours autant d'inquiétude outre-Rhin.

C'est une question à laquelle Angela Merkel a déjà répondu. Pour la chancelière, il n'y a pas de raison de changer d'avis. Pourtant, dans son allocution lundi soir, François Hollande a une nouvelle fois plaidé pour une «réorientation de l'Europe». Il l'avait déjà promis durant sa campagne présidentielle, sans parvenir, une fois élu, à modifier en profondeur le cours des politiques de l'Union européenne. Angela Merkel n'avait, elle, consenti qu'à colorer son discours en y ajoutant des références à la croissance et à l'emploi. Mais il n'était pas question pour elle de changer de point de vue sur les instruments pour y parvenir: assainissement des comptes publics et réformes structurelles. Mardi soir à Bruxelles, pour la rencontre informelle des chefs d'État et de gouvernement de l'UE, elle ne devait pas atténuer ses positions. » | Par Nicolas Barotte | mercredi 28 mai 2014

Tuesday, May 27, 2014

Le leader de l'Ukip lance la bataille pour sortir de l'UE

Le chef de l'Ukip Nigel Farage, généralissime d'un parti
considéré hier encore comme marginal.
TRIBUNE DE GENÈVE: Le chef de l'Ukip Nigel Farage, féru d'histoire militaire, a la métaphore guerrière pour célébrer son assaut victorieux aux Européennes et son projet de conquête du parlement de Westminster.

«Vous n'en avez pas fini avec nous», a lancé, triomphant au cœur de la nuit de dimanche à lundi, le chef de l'Ukip Nigel Farage, généralissime d'un parti considéré hier encore comme marginal, avec ses 36'000 adhérents. Les médias britanniques généralement hostiles évoquent des troupes «aux tempes grises», constituées majoritairement de quinquagénaires.

Mais le but de guerre ultime de l'«armée populaire» constituée par Nigel Farage est de sortir le Royaume-Uni de l'Union européenne. » | mardi 27 mai 2014

Thursday, May 01, 2014

Monday, April 14, 2014

Ukraine : l'UE élargit la liste des sanctions ciblées


LE POINT: Bruxelles a décidé lundi d'élargir la liste des personnalités russes et ukrainiennes pro-russes sous le coup de sanctions, a annoncé Catherine Ashton.

L'Union européenne a décidé lundi d'allonger la liste des Russes et des Ukrainiens pro-russes visés par des sanctions ciblées, mettant directement en cause la Russie pour "l'escalade" de la situation dans l'est de l'Ukraine. Réunis à Luxembourg, les ministres des Affaires étrangères ont insisté sur "l'importance décisive" de la réunion prévue pour jeudi à Genève entre Ukrainiens, Russes, Américains et Européens.

"Il est crucial que la Russie et l'Ukraine s'engagent dans un dialogue utile" pour "lancer le processus de désescalade", a déclaré Catherine Ashton, qui dirige la diplomatie européenne. Si, à l'issue de la rencontre de Genève, une extrême tension devait persister dans l'est de l'Ukraine, les Européens pourraient décider de passer à la "phase 3" des sanctions, celles d'ordre économique, susceptibles de frapper plus durement la Russie. » | Source AFP | lundi 14 avril 2014

Saturday, September 07, 2013

Syrie: les Européens pour «une réponse forte» aux attaques chimiques

LA PRESSE: Les pays de l'Union européenne se sont accordés samedi à Vilnius sur la nécessité d'une réponse internationale «forte» à l'utilisation d'armes chimiques en Syrie, mais sans aller jusqu'à soutenir le projet de frappes défendu par le secrétaire d'État américain John Kerry et par la France.

Au lendemain d'un G20 où il n'avait pas réussi à obtenir un large soutien international, le président américain Barack Obama a lancé un appel aux membres du Congrès américain pour qu'ils approuvent le principe d'une opération armée. «Nous sommes les États-Unis. On ne peut pas rester aveugle devant les images de Syrie que nous avons vues», a-t-il déclaré dans son allocution hebdomadaire à la radio.

Les États-Unis ont eu la satisfaction de voir l'Allemagne se joindre à l'appel lancé la veille par onze pays présents au G20 pour une «réponse internationale forte», de nature non spécifiée, aux attaques chimiques du 21 août dans la banlieue de Damas.

Sans reprendre exactement les termes de cet appel, les ministres des Affaires étrangères de l'UE, réunis à Vilnius, sont tombés d'accord sur la nécessité d'une «réponse claire et forte». » | Agence France-Presse | Vilnius | samedi 07 septembre 2013

Tuesday, May 14, 2013


Les Français plus eurosceptiques que les Anglais

LE FIGARO: INFOGRAPHIE - La France est au bord du divorce avec l'Europe, d'après une étude américaine du Pew Research Center. Seuls 41% des Français ont une opinion favorable de l'UE, une chute de 19% en un an. Les Français n'acceptent pas l'intégration économique voulue par l'Allemagne.

Les chiffres sont cruels pour une présidence et un Parti socialiste qui s'affichaient il y a peu comme «plus européens» que le gouvernement Merkel: l'Hexagone abrite désormais davantage d'eurosceptiques que le Royaume-Uni et le divorce s'approfondit entre des Allemands ouverts à l'intégration et des Français aussi méfiants que déprimés.

Ce bilan, inquiétant pour la dynamique européenne, ressort de l'enquête d'opinion approfondie conduite par un influent groupe de recherche américain, le Pew Research Center (Washington, DC). «Français et Allemands divergent si profondément face aux défis économiques qu'ils semblent vivre dans deux mondes séparés et non pas dans la même union», commente Bruce Stokes, responsable de l'étude. La vision européenne se déchire sur le Rhin et le sentiment des Français «ressemble de plus en plus à celui des Espagnols, des Italiens et des Grecs». » | De correspondant du Figaro à Bruxelles | mardi 14 mai 2013

Tuesday, February 19, 2013


Adhésion à l'UE: la Turquie satisfaite du "début de changement" de la France


L’EXPRESS.fr: Ankara salue la levée partielle du blocage de Paris aux pourparlers sur l'adhésion turque à l'Union européenne.

Le "début d'un changement". Le ministre turc aux Affaires européennes Egemen Bagis salue ainsi la position de la France sur l'entrée de son pays à l'Union européenne, après la levée annoncée du veto qu'exerçait Paris sur un des chapitres des négociations d'adhésion.

"C'était une chose logique à faire. Bloquer le processus d'adhésion de la Turquie n'a aucun sens", estime Egemen Bagis dans un entretien accordé à l'AFP à la veille d'une rencontre avec son homologue français Bernard Cazeneuve à Paris.

La Turquie a entamé dès 2005 des négociations d'adhésion à l'UE. Mais les pourparlers patinent en raison de l'hostilité de pays européens comme la France et l'Allemagne à une pleine adhésion turque, et aussi de blocages d'Ankara. La Turquie refuse notamment d'élargir à Chypre, sous administration chypriote-grecque et membre de l'UE, le bénéfice des accords de libre circulation qui la lient au bloc européen. Ce refus a entraîné le gel de plusieurs chapitres de négociation. Sur les 35 prévus, 13 seulement font l'objet de discussions et un seul à été conclu. » | Par LEXPRESS.fr | mardi 19 février 2013

Sunday, January 27, 2013

Les Français veulent que le Royaume-Uni reste dans l'UE

leJDD.fr: SONDAGE – Les Britanniques ne doivent pas quitter l'Union européenne pour 58% des Français, selon une enquête Ifop parue dimanche dans le JDD. Si les sondés refusent une Europe à la carte, une majorité estime toutefois que l'UE coûte plus à la France qu'elle ne lui rapporte.

Les Français veulent toujours de leurs voisins britanniques au sein de l'Union européenne. Selon notre sondage Ifop à paraître dans Le Journal du Dimanche, 58% d'entre eux souhaitent que le Royaume-Uni reste dans l'UE, quand 42% des personnes interrogées préféreraient qu'il la quitte à l'horizon 2015-2017. En cas de réélection en 2015, le Premier ministre David Cameron a en effet décidé mercredi d'organiser d'ici quatre ans un référendum sur cette question, dans le cas où l'Union ne se réformerait pas. » | Arnaud Focraud - Le Journal du Dimanche | samedi 26 janvier 2013

Saturday, December 10, 2011

Londres s'éloigne de l'Union européenne

LE FIGARO: Le veto historique de David Cameron au nouvel accord européen lance une nouvelle ère d'isolement pour le Royaume-Uni en Europe.

En choisissant la fermeté face à ses alliés européens, David Cameron a pris le parti d'un isolement de la Grande-Bretagne en Europe. Pour la première fois, les Britanniques ont utilisé leur veto pour s'opposer à leurs alliés traditionnels français et allemands. Poussé par sa majorité eurosceptique, le premier ministre a donc décidé d'aller au clash et de bloquer un projet de changement de traité, faute d'avoir obtenu les garanties souhaitées sur la City de Londres.

«J'ai dû poursuivre obstinément ce qui était de l'intérêt national britannique, a-t-il déclaré vendredi matin à Bruxelles, visiblement très remonté. Ce n'est pas facile d'être dans une pièce où des gens vous pressent de signer quelque chose en vous disant que c'est dans votre intérêt. Il est parfois juste de dire : “Je ne peux pas faire ça, ce n'est pas dans notre intérêt. Je ne veux pas présenter cela à mon Parlement parce que je ne peux pas le recommander en toute conscience, donc je vais dire non et exercer mon veto”.» » | Par Florentin Collomp | vendredi 09 décembre 2011

Friday, November 11, 2011

Angela Merkel veut plus de fédéralisme au sein de l'UE

LE FIGARO: Le parti de la chancelière planche sur une modification des règles de fonctionnement de l'Union européenne.

La crise de la dette dans la zone euro a propulsé l'avenir des institutions européennes au cœur du débat politique outre-Rhin. À l'approche de son congrès annuel, où sont fixées les grandes orientations, la CDU, le parti conservateur de la chancelière allemande, se recompose autour des questions européennes. Alors qu'Angela Merkel affiche de plus en plus ouvertement sa volonté de prendre en main le destin de l'Union, les différents courants du parti se déchirent autour d'un projet de résolution pour le congrès prévu les 14 et 15 novembre à Leipzig.

La chancelière a abandonné son habituelle prudence depuis quelques semaines et rode son discours sur ¬l'Europe. Mercredi, Angela Merkel a ainsi affirmé qu'il était grand temps que l'Union européenne modifie ses règles de fonctionnement. Adoptant l'un de ses tons les plus dramatiques en deux ans de crise de la zone euro, elle a jugé «mauvaise» la situation actuelle en Europe et estimé que l'UE ne survivrait pas si elle ne prouvait pas au monde qu'elle pouvait surmonter la crise de la dette souveraine. » | Par Patrick Saint-Paul, correspondant du Figaro à Berlin | Le Figaro | jeudi 10 novembre 2011