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Sunday, July 30, 2023

Chine : la disparition des milliardaires | ARTE Reportage

Jul 30, 2023 | Emblèmes de la Chine nouvelle qui réussit, les millionnaires patrons d'entreprise sont la nouvelle cible d'une vaste campagne de purge qui semble avoir été décidée au plus haut niveau du régime chinois. Selon la presse économique occidentale, plusieurs dizaines de patrons, certains dirigeants les plus grandes entreprises du pays, auraient disparu depuis deux ans.

Certaines ONG avancent le chiffre de 400 millionnaires évanouis. Évidemment, aucune donnée officielle n’existe.

Nous avions commencé ce reportage avec Hu Kexin. Après avoir fait fortune dans les produits ménagers et agricoles, il a décidé de devenir l'empereur de la boulangerie en Chine. Il a acheté des milliers d'hectares de terres en France afin de produire une farine de qualité et recruté des formateurs français pour ses futurs boulangers chinois. Et puis, un beau jour, M. Hu s’est évaporé. Officiellement, il était désormais "très occupé". Dans la presse chinoise, rien n’a filtré sur son sort. Ses partenaires français n'ont plus de ses nouvelles...

À New York, dans son appartement à 40 millions de dollars surplombant Central Park, Guo Wangui se présente comme un survivant. Une bonne partie de sa famille a été assassinée en Chine. Il organise désormais la "résistance des milliardaires" depuis son exil américain. Grâce à son immense fortune, il finance une chaîne YouTube pour prévenir ses frères de richesse et dénoncer le Parti communiste chinois : "Le PCC a voulu créer des riches pour développer le pays. Mais maintenant, il a peur de nous, peur du pouvoir que peut donner l'argent, alors il nous fait disparaître". Qui sont ces riches chinois qui disparaissent ?

Disponible jusqu'au 28/05/2026


Tuesday, July 25, 2023

En Chine, Qin Gang, ministre des affaires étrangères, relevé de ses fonctions

LE MONDE : Le ministre n’a plus été vu en public depuis le 25 juin. Son prédécesseur, Wang Yi, qui remplissait déjà une partie des obligations du désormais ex-ministre, le remplace, fait savoir l’agence Chine nouvelle.

Le ministre des affaires étrangères chinois, Qin Gang, en visite à Oslo, en Norvège, le 12 mai 2023. NTB / VIA REUTERS

Le ministre des affaires étrangères chinois, Qin Gang, qui n’a plus été vu en public depuis le 25 juin, a été relevé de ses fonctions, a rapporté mardi 25 juillet l’agence de presse officielle Chine nouvelle. Qin Gang, en poste depuis décembre 2022, est remplacé par son prédécesseur, Wang Yi, fait savoir Chine nouvelle, sans donner de raison. » | Le Monde avec AFP | mardi 25 juillet 2023

L’étrange disparition du ministre des affaires étrangères chinois : Le chef de la diplomatie chinoise, Qin Gang, n’est pas apparu en public depuis le 25 juin. Lors des visites officielles, il est remplacé par son prédécesseur, Wang Yi, membre du bureau politique du Parti communiste chinois. Son ministère a attribué son absence à des « raisons de santé », sans réellement convaincre. »

Friday, December 09, 2022

Xi Jinping reçu en majesté en Arabie saoudite

LE MONDE : A Riyad pour trois jours, le numéro un chinois promeut une « nouvelle ère » dans les relations sino-arabes.

Xi Jinping et Mohammed Ben Salman, lors de la cérémonie d’accueil du président chinois à Riyad, la capitale saoudienne, le 8 décembre 2022. BANDAR AL-JALOUD / AFP

La scène a fait l’ouverture du journal télévisé chinois, jeudi 8 décembre, à 19 heures. On y voit le Boeing 747 d’Air China transportant Xi Jinping, d’abord escorté par quatre avions de chasse dans le ciel saoudien puis, une fois posé sur le tarmac à Riyad, survolé par six autres jets, laissant dans leur sillage une traînée rouge et jaune, les couleurs du drapeau chinois. Dans le même temps, vingt et un coups de canon saluent alors l’arrivée du président chinois.

Même si ni le roi Salman, ni le prince héritier Mohammed Ben Salman (« MBS ») n’étaient présents sur le tarmac pour accueillir le numéro un chinois, l’Arabie saoudite a réservé à celui-ci des honneurs auxquels le président américain Joe Biden n’avait pas eu droit lors de sa visite en juillet. Jeudi, une autre vidéo montre Xi Jinping descendre de sa berline chinoise Drapeau rouge escortée d’une garde d’honneur à cheval jusqu’au palais royal et serrant longuement la main du prince héritier. » | Par Frédéric Lemaître (Pékin, correspondant) | vendredi 9 décembre 2022

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La majesté accordée à Xi Jinping par Mohammed bin Salman (MBS) lors de cette visite d'Etat n'augure rien de bon pour l'influence future des Etats-Unis, et par extension de l'Occident, dans le Golfe. L'éclipse future possible de l'influence américaine au Moyen-Orient laisse présager des changements majeurs à venir. – © Mark Alexander

Thursday, August 11, 2022

La Chine promet une tolérance zéro envers les « séparatistes » taïwanais

LE MONDE : Pékin, qui a annoncé mercredi avoir mis fin à ses exercices militaires au large de Taïwan, a assuré dans un Livre blanc, publié le même jour, ne pas renoncer à l’usage de la force pour reconquérir l’île. En réponse à ces nouvelles menaces, l’armée taïwanaise a procédé à un nouvel exercice à munitions réelles jeudi.

Pékin poursuit ses intimidations en direction de Tapei. La Chine a, en effet, promis mercredi 10 août de ne laisser « aucune marge de manœuvre » aux partisans d’une indépendance de Taïwan, soulignant que « l’usage de la force » pour reconquérir l’île restait sur la table « en dernier recours », dans un Livre blanc publié par le Bureau des affaires taïwanaises, organisme du gouvernement chinois. Le même jour, Pékin a annoncé mettre fin à ses exercices militaires au large de l’île tout en assurant qu’elle « continuera à mener des entraînements militaires et à se préparer à la guerre ».

En réponse à ces nouvelles menaces, l’armée taïwanaise a procédé à un nouvel exercice à munitions réelles jeudi, effectuant des tirs d’obusiers et de fusées éclairantes, a expliqué à l’Agence France-Presse Lou Woei-jye, porte-parole du 8e corps de l’armée. Ces manœuvres dans le sud de l’île, qui ont démarré à 2 h 30 heure française, ont duré une heure. » | Le Monde avec AFP et Reuters | jeudi 11 août 2022

Monday, August 08, 2022

En trois jours d’exercices, la Chine menace Taïwan, sans vraiment changer le statu quo

LE MONDE : Malgré un discours très offensif, les manœuvres militaires effectuées par la Chine n’ont pas vraiment changé le rapport de force dans le détroit de Taïwan, estiment les experts.

Une dizaine de tirs de missiles, une quinzaine de frégates, une soixantaine de chasseurs chinois, des drones, et des attaques informatiques pour déstabiliser l’ennemi : pour la Chine, les trois jours d’exercices effectués du 4 au 7 août dans le détroit de Taïwan sont un succès. Si l’essentiel des activités a pris fin dimanche, des manœuvres simulant « des opérations anti-sous-marins et des assauts en mer » se poursuivaient, lundi 8 août au matin, a indiqué l’état-major de l’Armée populaire de libération.

A en croire la presse chinoise, ces exercices permettent à Pékin de démontrer sa capacité à frapper Taïwan n’importe où et d’affirmer sa souveraineté sur l’ensemble du détroit, au-delà de la « ligne médiane » séparant la zone en deux. D’après le ministère de la défense taïwanais, vingt-deux appareils chinois ont effectué de courtes incursions du côté taïwanais de la ligne médiane ces derniers jours. Mais, pour les experts, ces manœuvres n’ont pas radicalement changé la situation. » | Par Simon Leplâtre | lundi 8 août 2022

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Friday, July 29, 2022

Xi Jinping a averti Joe Biden de ne « pas jouer avec le feu » à propos de Taïwan

LE MONDE : L’entretien de deux heures entre les deux dirigeants est leur cinquième sommet virtuel depuis l’élection de M. Biden, en novembre 2020. Il a été, selon l’agence Chine nouvelle, « sincère et approfondi ».

Le président américain, Joe Biden, discute avec le président chinois, Xi Jinping, lors d’un précédent sommet virtuel, à la Maison Blanche, à Washington, en novembre 2021. JONATHAN ERNST / REUTERS

Le président américain, Joe Biden, et son homologue chinois, Xi Jinping, ont discuté, jeudi 28 juillet, par téléphone pendant plus de deux heures, et abordé notamment les tensions croissantes entre leurs deux pays au sujet de Taïwan et de leurs différends commerciaux.

Un média d’Etat chinois a rapporté un entretien « sincère et approfondi », au cours duquel le président chinois a averti son homologue américain de ne « pas jouer avec le feu » à propos de Taïwan. « Ceux qui jouent avec le feu finissent par se brûler, a dit M. Xi à M. Biden, cité par l’agence Chine nouvelle. J’espère que la partie américaine comprend parfaitement cela. »

A ce sujet, M. Biden a, de son côté, affirmé que la position américaine n’avait « pas changé », selon la Maison Blanche. Le président américain a ajouté que « les Etats-Unis s’oppos[aient] fermement aux efforts unilatéraux pour modifier le statut ou menacer la paix et la stabilité dans le détroit de Taïwan », a fait savoir l’exécutif américain dans un communiqué. » | Le Monde avec AFP | jeudi 18 juillet 2022

Monday, May 23, 2022

Taïwan : la Chine accuse les Etats-Unis de « jouer avec le feu »

LE MONDE : Joe Biden a prévenu, lundi, que les Etats-Unis défendront militairement Taïwan en cas d’invasion par la Chine. « Nous demandons instamment aux Etats-Unis (…) d’éviter d’envoyer de mauvais signaux aux forces indépendantistes », a répondu un responsable chinois.

Le président des Etats-Unis, Joe Biden, en visite à Tokyo, a adressé, lundi 23 mai, plusieurs mises en garde à la Chine avec le premier ministre japonais, Fumio Kishida. Après une visite de trois jours en Corée du Sud, M. Biden est arrivé dimanche soir au Japon, les responsables américains considérant ces deux pays comme les chevilles ouvrières du dispositif américain face à la montée en puissance de la Chine dans la région.

Lors d’une conférence de presse commune, lundi, MM. Biden et Kishida ont adopté un ton ferme à l’égard de Pékin, réaffirmant leur « vision commune d’un Indo-Pacifique libre et ouvert » et disant s’être mis d’accord pour surveiller l’activité navale chinoise dans la région, où la Chine montre des ambitions croissantes. « Nous devons appeler la Chine à se plier au droit international », y compris en matière économique, a noté M. Kishida. » | Le Monde avec AFP | lundi 23 mai 2022

Monday, April 18, 2022

Shinzo Abe : « L’heure est venue pour les Etats-Unis de faire clairement savoir qu’ils défendront Taïwan face à la Chine »

LE MONDE – TRIBUNE : L’ancien premier ministre du Japon analyse, dans une tribune au « Monde », les conséquences de l’agression de l’Ukraine par la Russie sur les rapports de force dans la région Indo-Pacifique.

Tribune.
L’invasion de l’Ukraine par la Russie en conduit beaucoup à songer à la précarité de la relation entre la Chine et Taïwan. La situation de l’Ukraine et celle de Taïwan présentent trois similitudes, d’importantes différences intervenant par ailleurs.

Une première analogie réside dans l’écart considérable de puissance militaire entre Taïwan et la Chine, comme entre l’Ukraine et la Russie. Cet écart ne cesse par ailleurs de se creuser année après année. Deuxièmement, ni l’Ukraine ni Taïwan ne disposent d’alliés militaires officiels. Les deux pays doivent faire face seuls aux menaces et aux attaques.

Troisièmement, la Russie et la Chine étant membres permanents et disposant d’un droit de veto au Conseil de sécurité des Nations unies, la fonction de médiation de l’ONU ne peut ici intervenir dans les conflits qui les impliquent. On l’observe concernant l’actuelle agression de l’Ukraine par la Russie, et ce serait également le cas dans l’éventualité d’une crise autour de Taïwan. » | Shinzo Abe, ancien premier ministre du Japon | lundi 18 avril 2022

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Friday, April 01, 2022

Strained Relations at EU-China Summit: Europe Urges China Not to Side with Russia | DW News

Apr 1, 2022 • Top diplomats from the EU are meeting via videoconference Friday with China's leaders to discuss urgent matters including the war in Ukraine, the COVID-19 pandemic and climate change. Chinese President Xi Jinping addressed the afternoon session with European Commission President Ursula von der Leyen, European Council President Charles Michel and the EU's foreign affairs chief Josep Borrell. He called on the EU and China "to prevent spillovers of the crisis." Earlier they spoke with Li Keqiang, premier of China's state council. Li told his European counterparts China "opposes division of blocs and taking sides," a Chinese diplomat told German press agency DPA. State broadcaster CCTV said Li added China is pushing for peace in "its own way." Von der Leyen said after, "We made very clear China should not interfere with our sanctions."

Wednesday, February 09, 2022

L’Amérique latine, nouvelle terre de conquête pour la Chine?

La forte présence de la Chine de Xi Jinping en Amérique latine n’est pas sans conséquence sur l’environnement .POOL/REUTERS

LE FIGARO : DÉCRYPTAGE - En vingt ans, la Chine est devenue l’un des principaux partenaires des pays latino-américains, bouleversant leur économie.

La Chine a, depuis l’épidémie de Covid-19, encore augmenté son influence en Amérique latine. Alors que les pays occidentaux se concentraient sur la fourniture à leurs populations de matériels médicaux et de vaccins, Pékin proposait aux pays latino-américains son aide. Le premier à en bénéficier fut le Venezuela. Dès mars 2020, des livraisons de matériel médical sont arrivées à Caracas. La Chine a poursuivi son effort vers la Bolivie, l’Équateur, l’Argentine. «Nous voulons remercier la République populaire de Chine de la rapidité avec laquelle elle a répondu à nos demandes», a déclaré le ministre des Affaires étrangères mexicain, Marcelo Ebrard, en 2020. En décembre 2021, le gouvernement de Xi Jinping a fait une seconde donation de vaccins au Nicaragua, après que ce pays a rompu ses liens diplomatiques avec Taïwan. La pandémie «a été très importante pour la Chine, car cela lui a fourni un nouveau moyen pour renforcer sa présence dans la région», expliquait à la BBC Pepe Zhang, membre du centre pour l’Amérique latine Adrienne Arsht. » | Par Patrick Bèle | Dimanche 6 février 2022

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Friday, February 04, 2022

À Pékin, Poutine et Xi Jinping accusent l’Occident de «créer l’instabilité»

Le président russe, Vladimir Poutine, et son homologue chinois, Xi Jinping, lors de leur rencontre, vendredi, à Pékin, en marge des Jeux olympiques. SPUTNIK/via REUTERS

À Moscou

LE FIGARO : DÉCRYPTAGE - En marge de l’ouverture des JO d’hiver, et en pleine crise autour de l’Ukraine, les deux présidents ont cosigné une déclaration.

Cela fait deux ans que, pandémie oblige, Xi Jinping n’avait pas reçu d’homologue en visite d’État à Pékin. En 2014, le président chinois s’était rendu à l’ouverture des Jeux olympiques de Sotchi. Vendredi, Vladimir Poutine lui a rendu la politesse en assistant au coup d’envoi des JO d’hiver de Pékin. Mais, en huit ans, les tensions internationales se sont considérablement renforcées, incitant les deux dirigeants - qui se sont déjà rencontrés à trente reprises - à serrer davantage les rangs face à l’adversaire commun, l’Occident, incarné en premier lieu par les États-Unis. La «séquence», comme disent les diplomates, s’inscrit dans un contexte très dégradé: la guerre menace toujours en Ukraine tandis qu’à l’Est, en Asie-Pacifique, les menaces d’une conflagration autour de Taïwan sont latentes et persistantes. Avec, vu de Moscou comme de Pékin, un fauteur de troubles commun, les États-Unis et leurs alliances, l’Otan et Aukus, acronyme désignant l’union face à la Chine des Australiens, des Britanniques et des Américains. » | Par Alain Barluet | vendredi 4 février 2022

Thursday, January 20, 2022

L'Assemblée nationale reconnaît officiellement le génocide des Ouïghours

LE FIGARO : La proposition de résolution des députés socialistes a été adoptée presque unanimement ce matin, reconnaissant officiellement le génocide en cours au Xinjiang (Chine).

Presque unanimement, l'Assemblée nationale vient de voter ce jeudi matin en faveur d'une proposition de résolution reconnaissant et condamnant le «caractère génocidaire des violences politiques systématiques ainsi que des crimes contre l'humanité actuellement perpétrés par la République populaire de Chine à l'égard des Ouïghours». Par 169 voix pour, une voix contre et cinq abstentions, la France rejoint ainsi le Canada, les États-Unis et l'Irlande et plusieurs autres pays du monde dans la reconnaissance de ce génocide. Regarder la vidéo » | Par Jean Cittone | jeudi 20 janvier 2022

Thursday, January 13, 2022

Chine : deux condamnés à mort pour trafic de drogue vers Taïwan

LE FIGARO : Un tribunal du Fujian (Sud-Est de la Chine) a condamné à mort deux personnes pour avoir tenté de faire passer par la mer 400 kg de méthamphétamine provenant d'Asie du Sud-Est vers Taïwan, ont rapporté mercredi 12 janvier des médias d'État. Dix autres personnes appartenant au même réseau de trafiquants ont été condamnées à des peines de prison allant de dix ans à la perpétuité, dans le cadre d'une opération de «grande envergure», selon l'agence de presse China News Service. » | Par Le Figaro avec AFP | jeudi 13 janvier 2022

Friday, January 07, 2022

Chine : un séisme de magnitude 6,6 frappe la province du Qinghai

LE FIGARO : Un séisme de magnitude 6,6 a frappé tôt samedi 8 janvier le Qinghai, une province peu peuplée du nord-ouest de la Chine, a annoncé l'Institut d'études géologiques des États-Unis (USGS). » | Par Le Figaro avec AFP | vendredi 7 janvier 2022

Thursday, November 11, 2021

La «pensée» de Xi Jinping déclarée «quintessence de la culture et de l'âme chinoises»

Le président chinois Xi Jinping sort encore renforcé de cette résolution. CARLOS GARCIA RAWLINS / REUTERS

LE FIGARO : Le Parti communiste chinois a adopté sans surprise un texte qui a encore élevé la stature du président en exercice parmi les icônes du pays.

Un siècle d'histoire pour mieux verrouiller l'avenir: le Parti communiste chinois (PCC) a adopté sans surprise jeudi 11 novembre un texte qui a encore élevé la stature du président Xi Jinping parmi les icônes du pays. Dans le plus grand secret, les près de 400 membres du Comité central, le «parlement» du PCC, ont approuvé une résolution sur «les grandes réussites» du mouvement fondé en 1921.

Dithyrambique, le texte publié par l'agence Chine nouvelle affirme que le PCC, qui gouverne le pays d'une main de fer depuis 72 ans, a écrit «l'épopée la plus magnifique de l'histoire de la nation chinoise sur des millénaires». Dans un pays où l'histoire est traditionnellement utilisée pour légitimer le pouvoir, Xi Jinping a profité de cette résolution pour se présenter en héritier incontestable du régime. » | Par Le Figaro avec AFP | jeudi 11 novembre 2021

À LIRE AUSSI : Xi Jinping, la quête du pouvoir absolu : RÉCIT - Lancé lundi, le plénum du PCC doit préparer le pays à une «nouvelle ère» à l’image du numéro un chinois. »

Tuesday, November 02, 2021

Les Chinois appelés à stocker la nourriture

La Chine est déjà le premier importateur mondial de produits alimentaires. ALY SONG / REUTERS

LE FIGARO : L'avis affiché lundi sur le site Internet du ministère du Commerce ne précise pas la raison de cet appel ni si le pays est menacé de pénurie alimentaire.

Le gouvernement chinois a appelé la population à constituer des réserves de nourriture, au moment où le pays tente de combattre un regain épidémique limité qui perturbe les communications. Un avis affiché sur le site Internet du ministère du Commerce lundi 1er novembre au soir invite «les ménages à stocker une certaine quantité de produits de première nécessité afin de faire face aux besoins quotidiens et aux cas d'urgence». L'avis ne précise pas la raison de cet appel ni si le pays est menacé de pénurie alimentaire. » | Par Le Figaro avec AFP | mardi 2 novembre 2021

Monday, November 01, 2021

François Heisbourg: «Le risque de guerre est plus élevé qu’avant la pandémie»

François Heisbourg. Jean-Christophe MARMARA / Le Figaro

LE FIGARO : ENTRETIEN - Pour le spécialiste de géopolitique, qui publie Retour de la guerre (Odile Jacob), la montée en puissance de la Chine, l’évolution technologique et l’absence d’ordre mondial rendent le retour de conflits plus probable que pendant la guerre froide.

LE FIGARO. - Après la crise du Covid, la puissance chinoise s’affirme plus que jamais tandis que le départ chaotique des États-Unis d’Afghanistan a pu être interprété comme un signe de déclin. Dans cette configuration, le retour de la guerre est-il inévitable?

François HEISBOURG. - Le risque de guerre est plus élevé qu’il ne l’était avant la pandémie et il est amené à s’accroître. Une des raisons majeures de cette montée des tensions tient à l’accélération de la puissance chinoise et à sa confrontation idéologique, économique, technologique, politique avec les États-Unis, et peut-être avec le monde démocratique de façon plus générale.

Il y a aussi l’évolution technologique, qui déstabilise la situation stratégique à travers la cyberguerre et qui donne un caractère quotidien aux conflits. Le continuum de la non-guerre jusqu’à la guerre la plus dure est plus direct que durant la guerre froide. Lors de cette dernière, il n’y avait pas de guerre tant qu’il n’y avait pas de tir. Et, par ailleurs, la dissuasion nucléaire obéissait à des règles qui empêchèrent (avec difficulté, tout de même) la guerre d’éclater entre les deux blocs et les deux superpuissances. Aujourd’hui, ce n’est plus le cas. On passe insensiblement de la non-guerre à une quasi-guerre à un début de guerre… Dans le domaine nucléaire, le développement de nouveaux arsenaux nucléaires entraîne une fragilisation de la dissuasion. … » | Par Alexandre Devecchio | Publié : dimanche 31 octobre 2021 ; mis à jour : lundi 1 novembre 2021

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Monday, October 25, 2021

Renaud Girard: «Taïwan, une lente strangulation chinoise»

LE FIGARO : CHRONIQUE - Nous risquons d’assister, au cours de cette décennie, à une guerre d’usure entre la Chine et l’Amérique pour le contrôle de ce territoire.

Interrogé en public sur la question de Taïwan par un journaliste le 21 octobre 2021, le président américain actuel est sorti de l’ambiguïté stratégique que tous ses prédécesseurs avaient soigneusement conservée depuis que les États-Unis ont, en 1979, reconnu officiellement la République populaire de Chine et sa doctrine d’un seul pays.

Joe Biden a affirmé que si les forces communistes de l’Armée populaire de libération chinoise attaquaient Taïwan, l’Amérique se porterait militairement au secours de la petite île démocratique agressée.

Le sujet était dans tous les esprits, dans la mesure où l’ambassadeur de Chine à Washington, Zhang Jun, venait de critiquer publiquement «les dangereuses actions américaines dans le détroit de Formose». Ce diplomate de haut rang manie parfaitement l’inversion accusatoire, procédé rhétorique consistant à accuser l’autre de ses propres noires intentions. C’est en effet l’armée de l’air chinoise qui a multiplié, aux mois de septembre et d’octobre 2021, les vols dans la zone de défense de Taïwan et non les chasseurs-bombardiers américains qui sont allés frôler les côtes de la Chine populaire. L’ambassadeur voulait-il critiquer le passage de bâtiments de l’US Navy à travers le détroit, qui fait quand même 170 km de large? » | Par Renaud Girard | lundi 25 Octobre 2021

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À LIRE AUSSI : Pékin teste la détermination de Joe Biden dans le ciel de Taïwan »

Tuesday, October 19, 2021

Taïwan: l’Amérique est-elle encore capable de défendre «l’île rebelle» face à la Chine?

Démonstration de l’armée chinoise dans les environs de Taïwan. Armée Chinoise / Weibo

LE FIGARO : DÉCRYPTAGE - Au cœur du Pentagone, un immense kriegspiel est censé prédire le véritable affrontement que redoutent les stratèges. Depuis qu’il existe, les chances de victoire américaine sont allées s’amenuisant.

L’invasion de Taïwan se joue chaque année dans le plus grand secret, au cœur du Pentagone: forces «bleues» américaines contre forces «rouges» chinoises, pour un immense kriegspiel censé prédire le véritable affrontement que redoutent les stratèges. Or, depuis que ce kriegspiel existe, les chances de victoire américaine sont allées s’amenuisant. En 2018, un des «gourous» de ces simulations suggérait aux généraux de faire cesser l’exercice, chaque scénario aboutissant à une victoire inéluctable de l’adversaire et ne présentant plus guère d’intérêt intellectuel, vu le déséquilibre insoluble entre belligérants.

Le constat ne s’est pas arrangé depuis. «La question n’est plus de savoir si on perd, mais à quelle vitesse on va perdre, résume le général Clinton Hinote, de l’US Air Force. Nous savons ce qui va se passer, désormais. Et si l’armée américaine ne change pas de cap, nous allons perdre très rapidement. Dans ce cas, un président américain se verrait présenter un quasi-fait accompli.» On imagine le premier briefing de Joe Biden sur la question le 20 janvier 2021 lors de son entrée à la Maison-Blanche, et son humeur massacrante à l’issue. » | Par Maurin Picard | Publié : lundi 18 octobre 2021 ; mis à jour : mardi 19 octobre 2021

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À LIRE AUSSI :

Taïwan, épicentre des tensions militaires entre la Chine et les États-Unis : DÉCRYPTAGE - Le sort de l’île volcanique, que la Chine communiste a promis de réintégrer dans son giron, donne lieu à une surenchère rhétorique aussi bien que militaire. »

Saturday, October 02, 2021

Chine-États-Unis: le dangereux face-à-face

Un navire de ravitaillement de l’APL s’apprête à prendre la mer depuis le port naval de Qingdao. CHINA DAILY/REUTERS

LE FIGARO : DÉCRYPTAGE - Avec Pékin, dit Joe Biden, il y aura «compétition quand elle est nécessaire, collaboration quand elle est possible, confrontation quand elle est inévitable».

La nouvelle guerre froide a commencé. Après la rupture fracassante de Donald Trump avec la Chine au début de l’année 2020, Joe Biden est en passe d’articuler en doctrine stratégique la rivalité croissante entre les deux grandes puissances.

Le nouveau président américain avait défini dès son entrée en fonction sa politique vis-à-vis de Pékin: «Une compétition quand elle est nécessaire, une collaboration quand elle est possible et une confrontation quand elle est inévitable.» Neuf mois plus tard, les relations entre Washington et Pékin se résument surtout à la troisième catégorie. » | Par Adrien Jaulmes | Publié : mardi 28 septembre 2021 ; mis à jour : mercredi 29 septembre 2021

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