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Friday, February 23, 2024

Les Etats-Unis renforcent leur arsenal de sanctions contre la Russie, en misant sur le temps long

LE MONDE : Après deux ans de guerre en Ukraine, la Maison Blanche a rendu publique une liste de 500 nouveaux noms de personnes ou d’entreprises russes mises à l’index, auxquelles s’ajoutent 26 entités et individus dans 11 pays, qui ont contribué au contournement des précédentes mesures.

Joe Biden rencontre Ioulia Navalnaïa, veuve du chef de l’opposition au Kremlin, Alexeï Navalny, décédé le 16 février dans une prison russe, et sa fille, Dasha, à San Francisco, en Californie, le 22 février 2024. HANDOUT / AFP

Faute d’armes et de munitions, il reste les sanctions. Confrontée au blocage d’une nouvelle tranche d’aide militaire à l’Ukraine au Congrès, la Maison Blanche a décidé de redoubler de vigueur contre la Russie avec un outil déjà très usité, qui a montré ses limites. Dans un communiqué publié vendredi 23 février, date symbolique marquant le début de l’invasion russe il y a deux ans, le président américain, Joe Biden, a confirmé l’adoption de plus de 500 nouvelles sanctions contre des individus et des entités russes. Au total, depuis 2022, les listes du Trésor et du département d’Etat ont enregistré 4 000 noms. » | Par Piotr Smolar (Washington, correspondant) | vendredi 23 février 2024

Tuesday, February 20, 2024

En Russie, une ressortissante américaine arrêtée pour trahison

LE MONDE : Les services secrets russes accusent cette résidente de Los Angeles de 33 ans d’avoir récolté des fonds pour l’armée ukrainienne depuis le début de l’invasion militaire russe en Ukraine, le 24 février 2022.

Une ressortissante américaine, également détentrice de la nationalité russe, a été arrêtée à Iekaterinbourg, en Russie, pour trahison par le service fédéral de sécurité (FSB), ont fait savoir les agences russes, mardi 20 février. Le FSB « a mis fin, à Iekaterinbourg, aux activités illégales d’une résidente de Los Angeles âgée de 33 ans, détentrice des nationalités russe et américaine », et dont le nom n’a pas été dévoilé, a précisé le service aux médias russes. » | Le Monde avec AFP | mardi 20 février 2024

Monday, November 27, 2023

Argentine : Javier Milei aux États-Unis pour rencontrer l'administration Biden et le FMI

LE FIGARO : La victoire de Javier Milei ouvre une période d'incertitude pour l'économie de l'Argentine, à laquelle il promet une thérapie de choc.

Le président argentin élu Javier Milei se rend dimanche aux États-Unis pour rencontrer des responsables de l'administration Biden mais aussi du Fonds monétaire international (FMI), a déclaré un porte-parole à l'AFP. «Nous nous rendons aux États-Unis. Vive la liberté bordel», a écrit Javier Milei dimanche sur X.

Javier Milei aura «des réunions protocolaires pour expliquer le plan économique : ajustement fiscal, réforme monétaire, réforme de l'État et dérégulation», a indiqué à l'AFP un porte-parole du président élu dont l'investiture est prévue le 10 décembre. «Il ne s'agit pas de chercher des financements», a-t-il toutefois souligné. » | Par Le Figaro avec AFP | lundi 27 novembre 2023

Thursday, December 08, 2022

Etats-Unis : Donald Trump, serial loser

LE MONDE – ÉDITORIAL : La nouvelle campagne de l’ancien président américain pour la Maison Blanche en 2024 débute sous les pires auspices. Décisions de justice défavorables, condamnation de la Trump Organization pour fraude fiscale, polémique après un dîner avec Kanye West… Donald Trump collectionne les déboires.

Si, aux Etats-Unis, les républicains les plus obtus en doutaient encore, la réélection du démocrate Raphael Warnock à son poste de sénateur de Géorgie, le 6 décembre, en a apporté une preuve supplémentaire : Donald Trump est bien un poids qui tire le Grand Old Party vers le fond.

Qu’on en juge. Dans cet Etat qui a été au cœur de la bataille conduite par ce dernier pour contester des résultats de la présidentielle de 2020, les candidats républicains sortants aux postes de gouverneur et de secrétaire d’Etat, accablés de reproches pour n’avoir pas alors tordu les résultats en sa faveur, l’ont aisément emporté au cours des élections de mi-mandat, le 8 novembre. » | Éditorial « du Monde » | jeudi 8 décembre 2022

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Thursday, December 01, 2022

Etats-Unis : au Sénat, des républicains s’allient aux démocrates pour protéger le mariage homosexuel

LE MONDE : Le projet de loi, qui prévoit que tous les Etats devront reconnaître les unions entre personnes du même sexe, va rapidement être soumis à la signature du président Joe Biden, après un vote assuré à la Chambre des représentants.

Les deux premières années de la présidence Biden ont été marquées au Congrès par une activité intense en matière économique et sociale. La fin de session actuelle, avant l’entrée en scène de la nouvelle Chambre des représentants à majorité républicaine en janvier, a connu, mardi 29 novembre, un épisode majeur et bipartisan dans un tout autre domaine. Le Sénat a adopté, par 61 voix contre 36, un texte visant à protéger le mariage homosexuel, sans pour autant le désigner comme un droit fédéral. Chaque Etat continuera, ou non, à proposer cette union, mais tous devront reconnaître les cérémonies pratiquées ailleurs.

Après un vote à la Chambre, Joe Biden a promis de signer sous peu ce texte hautement symbolique, qui constitue une réplique imprévue de la décision de la Cour suprême des Etats-Unis sur l’avortement, fin juin. En supprimant l’interruption volontaire de grossesse comme droit constitutionnel, la plus haute juridiction du pays avait remonté l’horloge de l’histoire, après un demi-siècle de pratique. » | Par Piotr Smolar (Washington, correspondant) | jeudi 1 décembre 2022

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Thursday, November 03, 2022

La démocratie américaine menacée de délitement

LE MONDE – ÉDITORIAL : Nourrie par la lâcheté des responsables républicains, la fièvre antidémocratique portée par Donald Trump depuis sa défaite en 2020 n’est jamais retombée. Elle fait aujourd’hui peser de réelles menaces sur les élections de mi-mandat du 8 novembre.

Après le discours solennel prononcé par Joe Biden le 2 novembre, dans lequel il a décrit une démocratie en péril aux Etats-Unis, ses adversaires républicains ont immédiatement dénoncé un alarmisme de circonstance. A la veille d’élections de mi-mandat, le 8 novembre, traditionnellement défavorables au parti qui occupe la Maison Blanche, cet argument d’opportunisme électoral peut s’entendre. Il ne saurait cependant occulter les menaces, réelles, qui pèsent désormais sur les institutions américaines. » | Éditorial « du Monde » | jeudi 3 novembre 2022

Wednesday, October 12, 2022

« Le problème pour les Etats-Unis maintenant est que l’Arabie saoudite les méprise ouvertement »

LE MONDE – CHRONIQUE : Les changements de pied de Joe Biden envers Mohammed Ben Salman lui reviennent en boomerang. Mais le raidissement saoudien, qui vient de s’aligner sur les intérêts pétroliers de la Russie, relève du pari.

On ne dispose pas, malheureusement, d’instruments de mesure un peu précis pour les crises de relations bilatérales. S’il en existait un, il permettrait de jauger les tensions entre l’Arabie saoudite et les Etats-Unis. Et de dire s’il s’agit d’un accès de fièvre de plus, semblable à d’autres plus anciens et surmontés, ou de la cassure qui redéfinira les rapports entre les deux pays, pour longtemps, au terme d’un long compagnonnage engagé en 1945 entre Abdelaziz Al Saoud et Franklin Delano Roosevelt.

En quelques mois, un fist-bump s’est transformé en gifle. Le premier renvoie au salut, poing contre poing, échangé en juillet à Djedda par le prince héritier et véritable maître de Riyad, Mohammed Ben Salman, et le président des Etats-Unis, Joe Biden. Un Canossa sur la mer Rouge pour le second, qui avait promis au premier un sort de paria pour son implication présumée dans l’assassinat et le démembrement du dissident saoudien et résident américain Jamal Khashoggi en 2018. Venu mendier une hausse de la production pétrolière saoudienne pour faire baisser les prix, Joe Biden était manifestement reparti les mains vides. » | Gilles Paris, Editorialiste | mercredi 12 octobre 2022

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Friday, September 30, 2022

Les images de la Floride ravagée par l'ouragan Ian

La côte ouest de la Floride était, après Cuba, la cible suivante sur la trajectoire de l'ouragan Ian. Le cyclone de catégorie 4 a frappé l'Etat américain sur sa côte ouest, mercredi 28 septembre, avec des rafales atteignant presque 250 km/h. Deux mille foyers ont été privés d'électricité.

Friday, September 23, 2022

Joe Biden face au « demi-fascisme » républicain

LE MONDE : En pointant du doigt les partisans pro-Trump et en assimilant ces derniers à une menace intérieure, le président des Etats-Unis veut convaincre les électeurs indécis que le structin de mi-mandat de novembre serait existentiel.

Analyse. Au temps de la guerre froide, l’ennemi de l’Amérique était communiste. Dans l’ère post-11 septembre 2001, il était islamiste. Voici aujourd’hui les Etats-Unis face à une nouvelle menace redoutable : elle est intérieure. Une partie du pays dérive, portant atteinte à son âme, à ses valeurs et à son système politique. Tel est le constat dressé par Joe Biden, à une cinquantaine de jours des élections de mi-mandat du 8 novembre. Pour caractériser cette menace représentée par les « républicains MAGA » (acronyme du slogan « Make America great again », de Donald Trump), le président est allé jusqu’à dire, le 25 août, qu’elle était « comme un demi-fascisme ».

L’expression surprend. D’abord, comment être fasciste à moitié ? A croire que le président n’assume pas entièrement son audace sémantique, ou qu’il redoute une rupture complète avec cette partie de la population américaine. Dans le camp républicain, les calculs de Joe Biden n’ont guère été pris en compte. Chacun s’est dit heurté, évitant ainsi de s’interroger sur la pente extrémiste du parti. Le présentateur vedette de Fox News, Tucker Carlson – qui a légitimé à l’antenne la théorie raciste du « grand remplacement » menaçant supposément la population blanche chrétienne –, a prétendu que les propos du président démocrate étaient « une déclaration de guerre contre la moitié du pays ». Pourtant, Joe Biden a longuement insisté sur le rôle toxique d’une minorité seulement du Parti républicain. Et de guerre, il n’a jamais été question. Seulement d’une mobilisation civique pour défendre, dans les urnes, la démocratie américaine. » | Par Piotr Smolar (Washington, correspondant) | vendredi 23 septembre 2022

Friday, July 29, 2022

Xi Jinping a averti Joe Biden de ne « pas jouer avec le feu » à propos de Taïwan

LE MONDE : L’entretien de deux heures entre les deux dirigeants est leur cinquième sommet virtuel depuis l’élection de M. Biden, en novembre 2020. Il a été, selon l’agence Chine nouvelle, « sincère et approfondi ».

Le président américain, Joe Biden, discute avec le président chinois, Xi Jinping, lors d’un précédent sommet virtuel, à la Maison Blanche, à Washington, en novembre 2021. JONATHAN ERNST / REUTERS

Le président américain, Joe Biden, et son homologue chinois, Xi Jinping, ont discuté, jeudi 28 juillet, par téléphone pendant plus de deux heures, et abordé notamment les tensions croissantes entre leurs deux pays au sujet de Taïwan et de leurs différends commerciaux.

Un média d’Etat chinois a rapporté un entretien « sincère et approfondi », au cours duquel le président chinois a averti son homologue américain de ne « pas jouer avec le feu » à propos de Taïwan. « Ceux qui jouent avec le feu finissent par se brûler, a dit M. Xi à M. Biden, cité par l’agence Chine nouvelle. J’espère que la partie américaine comprend parfaitement cela. »

A ce sujet, M. Biden a, de son côté, affirmé que la position américaine n’avait « pas changé », selon la Maison Blanche. Le président américain a ajouté que « les Etats-Unis s’oppos[aient] fermement aux efforts unilatéraux pour modifier le statut ou menacer la paix et la stabilité dans le détroit de Taïwan », a fait savoir l’exécutif américain dans un communiqué. » | Le Monde avec AFP | jeudi 18 juillet 2022

Friday, July 15, 2022

Opiacés : les États-Unis en overdose | ARTE

Jul 11, 2022 En cinq ans seulement, les overdoses d’antidouleurs ont causé quelque 200 000 morts aux États-Unis. Ces substances à base d’opioïdes (de la morphine de synthèse) redoutablement efficaces pour calmer la douleur s'avèrent très addictifs. Faute de suivi, une épidémie s'est déclarée outre-Atlantique, ravageant des familles et des communautés entières, jusqu'à peser sur l'économie du pays.

Tous les âges et toutes les couches sociales sont concernés. Depuis le pic de l'épidémie, les plaintes se sont multipliées contre des médecins, cliniques et pharmaciens qui ont prescrit et délivré ces molécules sans discernement, mais surtout contre les laboratoires pharmaceutiques qui dopent leurs ventes à coups de publicités mensongères. Celles-ci minimisent le caractère addictif des opioïdes. En première ligne : le laboratoire Purdue, dont le produit phare, l'OxyContin, lui a rapporté plus de 35 milliards de dollars selon des chiffres de 2017. Si le marché est mieux contrôlé, c'est désormais auprès de dealers et sur le Darknet que les consommateurs s'approvisionnent, avec des conséquences parfois dramatiques. Cette crise des opioïdes n'est pas circonscrite à l'Amérique. En Allemagne, les prescriptions ont grimpé d'un tiers entre 2006 et 2015. Et il semblerait que la France soit aussi touchée par ce phénomène.

Documentaire de Carmen Butta (Allemagne, 2018, 53mn)
Disponible jusqu'au 31/08/2022

Monday, July 11, 2022

Aux Etats-Unis, un incendie hors de contrôle menace les séquoias géants du parc national de Yosemite

LE MONDE : Les pompiers préparent le « Grizzly Giant », le séquoia le plus spectaculaire du parc américain, à l’approche des flammes en l’arrosant en permanence.

Aux Etats-Unis, un feu de forêt hors de contrôle depuis trois jours dans le parc national de Yosemite, dans l’est de la Californie, menace désormais ses séquoias géants, a annoncé, dimanche 10 juillet, le parc naturel.

L’incendie, qui a atteint Mariposa Grove (« Le Bosquet du papillon »), le secteur le plus prisé du parc car s’y trouvent des centaines de séquoias parmi les plus grands au monde, « s’étend actuellement sur 644 hectares et rien ne l’arrête », a déclaré le parc en précisant que 360 pompiers étaient mobilisés. Une partie du parc a été fermée au public vendredi. » | Le Monde avec AFP et Reuters | lundi 11 juillet 2022

Monday, July 04, 2022

Près de Chicago, une fusillade lors d’une parade du 4-Juillet fait au moins six morts

LE MONDE : Vingt-quatre personnes ont par ailleurs été blessées, selon la police d’Highland Park. Les autorités sont toujours à la recherche du suspect, « considéré comme armé et dangereux ».

La police recherche le tireur qui a tué au moins six personnes et blessé vingt-quatre autres personnes lors d’une parade à l’occasion de la fête nationale américaine du 4-Juillet, à Highland Park, au nord de Chicago, le 4 juillet 2022. TYLER PASCIAK LARIVIERE / AP

Au moins six personnes ont été tuées et vingt-quatre autres blessées dans une fusillade, lundi 4 juillet, lors d’une parade à l’occasion du 4-Juillet, la fête nationale américaine, à Highland Park, ville cossue au nord de Chicago (Illinois). Précédemment, la municipalité avait déclaré que seize personnes avaient été transportées à l’hôpital.

Le suspect, décrit par la police comme un homme blanc âgé entre 18 et 20 ans, est en fuite et « considéré comme armé et dangereux ». Selon le bureau du shérif, l’homme a tiré au fusil du toit d’un bâtiment. Les autorités sont toujours à sa recherche.

D’après le quotidien Chicago Sun-Times, la parade a commencé autour de 10 heures (17 heures, heure de Paris), mais n’a duré qu’une dizaine de minutes avant que des coups de feu ne se fassent entendre. Un témoin a affirmé à la chaîne américaine CNN avoir entendu entre vingt et vingt-cinq coups de feu. Des vidéos, filmées par des témoins, ont enregistré les coups de feu et le mouvement de panique qui s’est ensuivi. » | Le Monde | lundi 4 juillet 2022

Mehrere Tote nach Schüssen während Feiertags-Parade: In einem Vorort von Chicago sind mehrere Menschen erschossen worden. Der Tatverdächtige befindet sich auf der Flucht. Laut den Behörden soll die Region Highland Park gemieden werden. »

‘This isn’t freedom’: Fourth of July shooting rocks Chicago and shocks US: Shooting strikes symbolic note as shooter targets Highland Park parade celebrating Independence Day »

Sunday, June 26, 2022

La Cour suprême aggrave l’affaissement démocratique des Etats-Unis

LE MONDE – ÉDITORIAL: Les deux arrêts, l’un sur les armes, l’autre sur le droit à l’avortement, rendus le 23 et le 24 juin par la plus haute instance judiciaire du pays, contrôlée par des juges proches de la droite religieuse, accentuent les fractures de la société américaine.

Le grillage de protection qui enserre aujourd’hui à Washington le siège immaculé de la plus haute instance judiciaire des Etats-Unis d’Amérique dit bien le péril qui la menace : celui de se couper du pays par pure dérive idéologique. En deux arrêts rendus le 23 et le 24 juin, les juges conservateurs de la Cour suprême, qui compte neuf membres, ont en effet sacrifié à deux totems de la droite religieuse : la défense intraitable des armes à feu au nom d’une liberté qui ne doit souffrir aucune limite ; et la lutte inlassable contre le droit des femmes à disposer de leur propre corps.

Ces deux obsessions ont beau n’être partagées que par une minorité de leurs concitoyens, ces juges ont passé outre au sage conseil du constitutionnaliste John Freund selon lequel ils devraient ne jamais être influencés « par la météo du jour », mais tenir compte en revanche « du climat de l’époque ». Ils sont en effet revenus à la fois sur une loi restreignant le port d’arme en vigueur dans l’Etat de New York depuis plus d’un siècle, et sur le célèbre arrêt Roe v. Wade, réaffirmé en 1992, qui sanctuarisait le droit à l’avortement depuis 1973. » | Éditorial « du Monde » | samedi 25 juin 2022

LIRE AUSSI :

Aux Etats-Unis, l’avortement n’est plus un droit fédéral : La Cour suprême, dominée par les juges conservateurs, a remis en cause, vendredi, l’arrêt Roe v. Wade de 1973 et renvoyé aux Etats le soin de légiférer sur cette question. »

Friday, June 24, 2022

Droit à l’avortement : « En supprimant Roe vs Wade, la droite religieuse américaine triomphe, et sans doute pour longtemps »

LE MONDE : La Cour suprême est revenue, vendredi, sur l’arrêt Roe vs Wade reconnaissant le droit à l’avortement aux Etats-Unis. Gilles Paris, ancien correspondant du « Monde » à Washington, a répondu à vos questions.

La Cour suprême des Etats-Unis a décidé, vendredi 24 juin, de revenir sur l’arrêt historique Roe vs Wade, qui reconnaît depuis près d’un demi-siècle le droit à l’avortement aux Etats-Unis. Un retour à la situation d’avant 1973, quand chaque Etat était libre d’interdire ou d’autoriser l’avortement.

Le ministre de la justice du Missouri a annoncé, dès vendredi, que son Etat devenait le premier à interdire la pratique de l’interruption volontaire de grossesse sur son territoire. Une douzaine d’Etats ont déjà adopté des législations de cette nature, qui n’attendaient qu’une décision finale de la Cour suprême en ce sens. Gilles Paris, éditorialiste et ancien correspondant du Monde à Washington, a répondu à vos questions lors d’un tchat en direct. » | Le Monde | vendredi 24 juin 2022

LIRE AUSSI :

En remettant en cause le droit à l’avortement, les Etats-Unis cessent d’incarner la liberté : La menace qui pèse outre-atlantique sur le droit d’avorter est le fruit d’une longue croisade réactionnaire engagée depuis les années 1970 et pourrait marquer la fin d’une période historique. »

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Monday, May 23, 2022

Taïwan : la Chine accuse les Etats-Unis de « jouer avec le feu »

LE MONDE : Joe Biden a prévenu, lundi, que les Etats-Unis défendront militairement Taïwan en cas d’invasion par la Chine. « Nous demandons instamment aux Etats-Unis (…) d’éviter d’envoyer de mauvais signaux aux forces indépendantistes », a répondu un responsable chinois.

Le président des Etats-Unis, Joe Biden, en visite à Tokyo, a adressé, lundi 23 mai, plusieurs mises en garde à la Chine avec le premier ministre japonais, Fumio Kishida. Après une visite de trois jours en Corée du Sud, M. Biden est arrivé dimanche soir au Japon, les responsables américains considérant ces deux pays comme les chevilles ouvrières du dispositif américain face à la montée en puissance de la Chine dans la région.

Lors d’une conférence de presse commune, lundi, MM. Biden et Kishida ont adopté un ton ferme à l’égard de Pékin, réaffirmant leur « vision commune d’un Indo-Pacifique libre et ouvert » et disant s’être mis d’accord pour surveiller l’activité navale chinoise dans la région, où la Chine montre des ambitions croissantes. « Nous devons appeler la Chine à se plier au droit international », y compris en matière économique, a noté M. Kishida. » | Le Monde avec AFP | lundi 23 mai 2022

Monday, May 16, 2022

L’extrême droite aux Etats-Unis, un empoisonnement meurtrier des esprits

LE MONDE – ÉDITORIAL: L’éditorial du « Monde » revient sur la tuerie raciste et préméditée de Buffalo qui révèle que le terrorisme menaçant les Américains est désormais intérieur, motivé par le suprémacisme blanc.

Le drame qui a ensanglanté un quartier majoritairement afro-américain de la ville de Buffalo (Etat de New York) samedi 14 mai le confirme, le terrorisme qui menace le plus les Etats-Unis est désormais intérieur, motivé par le suprémacisme blanc. Comme lors de l’ ttaque contre l’église de Charleston (Caroline du Sud) fréquentée par des Afro-Américains en 2015, celle de la synagogue de Pittsburgh (Pennsylvanie) en 2018, ou celle qui a eu pour cadre un centre commercial d’El Paso (Texas), près de la frontière mexicaine, un an plus tard.

Le racisme, la dénonciation hallucinée d’une « invasion » du pays, et le rabâchage de la théorie du complot d’un « grand remplacement » des Américains par des migrants, en ont été, une fois encore, le ressort. Il a été revendiqué et assumé comme tel dans le manifeste glaçant laissé, selon toute vraisemblance, par le tueur de Buffalo avant son équipée meurtrière, qui confirme également la virulence de l’antisémitisme au sein de cette extrême droite américaine. » | Éditorial du « Monde » | lundi 16 mai 2022

Thursday, May 05, 2022

Les droits des femmes menacés aux Etats-Unis

LE MONDE – ÉDITORIAL : Le projet de revenir totalement sur la légalisation de l’avortement porté par la version non définitive d’un arrêt de la Cour suprême placera les Etats-Unis dans le camp des rares pays rétrogrades en la matière.

La valeur d’un pays ne se mesure pas seulement à son produit intérieur brut. Le sort qu’il réserve à ses citoyens compte tout autant, sinon plus, lorsqu’il s’agit des personnes les moins favorisées. A cette aune, la version non définitive d’un arrêt de la Cour suprême des Etats-Unis consacré à l’avortement publié par le site Politico, le 2 mai, est de nature à asséner un coup sévère à l’image du pays.

Le projet de revenir totalement sur la légalisation de l’avortement dont l’appréciation redeviendrait du ressort des Etats est une atteinte à la liberté des femmes, qui portera principalement préjudice aux plus pauvres, aux plus marginalisées. Ces dernières ne pourront pas disposer des ressources financières, juridiques et morales pour contourner la prohibition qui sera rapidement mise en place dans les Etats les plus conservateurs. » | Éditorial | mercredi 4 mai 2022

Read in English :

Women's rights under siege in the United States: The plan to completely reverse the legalization of abortion, which is supported by the draft version of a Supreme Court ruling, will place the United States in the camp of the few regressive countries on this issue. »

Wednesday, May 04, 2022

Comment la Cour suprême des Etats-Unis a basculé dans le conservatisme pendant la présidence de Donald Trump

LE MONDE : En quatre ans, il a nommé un tiers des neuf juges de la plus haute juridiction des Etats-Unis, qui pourrait désormais supprimer le droit à l’avortement.

C’était le 18 septembre 2020. La mort de l’icône de la gauche américaine, la juge progressiste Ruth Bader Ginsburg, ouvrait la voie au dernier coup politique du président Donald Trump à la Cour suprême des Etats-Unis. En un temps record, le président républicain nommait au sein de la plus haute juridiction du pays la juge Amy Coney Barrett, soutenue par la droite religieuse. Un passage en force avant l’élection présidentielle qui lui avait permis de confirmer la majorité conservatrice à la Cour suprême, passée à six juges conservateurs contre trois progressistes.

En quatre ans, Donald Trump a nommé un tiers des neuf juges de cette juridiction, qui joue un rôle essentiel dans la vie des citoyens américains. Un rapport de force permettant, aujourd’hui, à la Cour de mener son projet de suppression du droit à l’avortement, qui renvoie à chaque Etat la possibilité d’adopter sa loi. » | Par Cécile Bouanchaud | mercredi 4 mai 2022

Saturday, March 26, 2022

Joe Biden en Pologne pour réaffirmer le soutien des États-Unis

LE FIGARO : RÉCIT - Le président américain passe deux jours dans ce pays, premier refuge pour les Ukrainiens.

Au lendemain d’une journée d’intenses contacts diplomatiques à Bruxelles, siège de l’Otan «jamais aussi unie», selon Joe Biden, le président américain est arrivé vendredi en Pologne. Un pays allié de l’Otan, devenu la plaque tournante du soutien militaire américain à l’Ukraine où 10.500 de ses soldats sont déployés, mais aussi premier refuge pour des millions d’Ukrainiens fuyant les combats. La Pologne accueille en effet, à elle seule, plus de la moitié des 3,7 millions réfugiés partis de leur pays, depuis le début de son invasion par la Russie, le 24 février. » | Par Georges Malbrunot | vendredi 25 mars 2022

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